
Les favoris du championnat peuvent trembler
(Nikolas Sonigo)
Il y a bien longtemps qu'un tel mercato n'avait pas été recensé pour le club de la capitale. Conforté par les ressources financières colossales des nouveaux actionnaires majoritaires en provenance du Qatar, le PSG réalise en effet un marché de haute voltige, notamment grâce au rapatriement de joueurs endurcis à l'étranger comme Jérémy Ménez et à la signature d'éléments rodés à la Ligue 1 à savoir Milan Bisevac, Blaise Matuidi, Nicolas Douchez et Kevin Gameiro. Un savant mélange dont le succès n'est plus à faire. En outre, la conservation des meilleurs éléments comme Mamadou Sakho, Clément Chantôme et Christophe Jallet - associée au départ d'éléments plus faibles comme Jérémy Clément et Apoula Edel - constituent l'autre facette positive du recrutement estival francilien. Déjà notables lors des dernières sorties amicales face au FC Wacker Innsbruck et à l'AS Rome, les automatismes dans le onze de départ d'Antoine Kombouaré ne demandent qu'à s'affiner. Enfin, l'arrivée potentielle d'une petite pépite sud-américaine fait office de cerise sur le gâteau et appuie l'étiquette de quasi-favori des Parisiens pour succéder aux Lillois sur le toit de la Ligue 1.
Le mercato ne fait pas tout en football
(Vincent Bogard)
Sur le papier, l'équipe du Paris Saint-Germain semble bien armée pour se mêler à la lutte pour le titre de champion de France. Mais en football, le simple fait de posséder de bons joueurs ne suffit pas toujours... En effet, toutes ces recrues ont très peu de temps pour trouver des automatismes et donc créer une forme d'homogénéité indispensable à la vie d'un groupe. Par ailleurs, la pression sera énorme sur les épaules des joueurs franciliens... et sur l'entraîneur Antoine Kombouaré. En cas de départ mitigé voire même manqué en Ligue 1, le spectre de la crise hantera les couloirs du Camp des Loges. Sur le plan offensif, il y a assez de munitions pour faire bonne figure en attendant l'arrivée d'un chef d'orchestre de classe mondiale (Ganso, Pastore...). Mais à l'arrière, le PSG ne peut pas s'appuyer sur des défenseurs latéraux de grande qualité. Certes Christophe Jallet a fait une saison 2010/2011 convaincante, mais que dire de Marcos Ceara ou encore de Siaka Tiéné qui n'ont pas le niveau pour jouer dans la cour des grands. L'équation du problème s'annonce ardue pour le manager général Leonardo qui a un peu plus d'un mois pour bonifier l'effectif qui reste fragile dans certains secteurs.