
PSG-Chelsea, l'heure de vérité
"Paris, premier grand défi", publie L'Equipe, des propos qui résument parfaitement l'attente suscitée autour de ce quart de finale de Ligue des champions entre le PSG et Chelsea. Après une phase de poules bien négociée, mais sans adversaire à sa taille, et un huitième de finale finalement plus facile que prévue face au Bayer Leverkusen, le club de la capitale débute vraiment ce soir la compétition. En passe de devenir champion de France pour la deuxième saison d'affilée, la formation parisienne doit franchir un cap et se qualifier pour le dernier carré. Pas loin de l'exploit l'an dernier contre le FC Barcelone à ce même stade, le PSG se sait attendu au tournant. Avec de tels moyens et ses nombreuses stars, Paris veut enfin jouer dans la cour des grands.
En face, Chelsea constitue donc le premier test grandeur nature du PSG. Battu par Crystal Palace (1-0) et deuxième de Premier League derrière Liverpool, le club londonien rêve également d'aller au bout de cette Ligue des champions. En huitièmes de finale, ce ne fut pas aussi simple face aux Turcs de Galatasaray mais à l'image du PSG qui ne peut plus se cacher, les Blues veulent frapper un grand coup au Parc des Princes. Avec le Portugais José Mourinho sur le banc, le champion d'Europe 2012 misera sur le talent du milieu de terrain belge Eden Hazard et l'attaquant espagnol Fernando Torres, qui profitera de l'absence de Samuel Eto'o. Habitué aux grands rendez-vous, le "Happy One" sait que l'expérience de ses joueurs sera primordiale.
Real-Dortmund, trop déséquilibré ?
Entre le Real Madrid, toujours en course pour le titre, et le Borussia Dortmund, incapable de rivaliser avec le Bayern Munich, la partie s'annonce à l'avantage du premier cité. En huitièmes de finale, tandis que les Merengue déroulaient tranquillement face à Schalke 04, les Borussen s'inclinaient au retour contre le Zénith Saint-Pétersbourg et se qualifiaient par la petite porte. Avec Gareth Bale, Cristiano Ronaldo et Karim Benzema, la formation de Carlo Ancelotti dispose d'une impressionnante force de frappe. Le weekend dernier, la Maison Blanche le démontrait parfaitement contre le Rayo Vallecano (5-0), un succès rassurant après deux revers consécutifs face au FC Barcelone (3-4) et au FC Séville (2-1).
Le Borussia Dortmund peut d'autant plus s'inquiéter du trio offensif merengue que sa défense reste affaiblie par les indisponibilités longue durée de Neven Subotic et Marcel Schmelzer. Ajoutées à cela les absences de Jakub Blaszczykowski, Ilkay Gündogan, Sven Bender et Robert Lewandowski, suspendu, et le hommes de Jürgen Klopp se présenteront à Santiago-Bernabeu sans plusieurs de leurs forces vives. Bien sûr, le finaliste sortant de l'épreuve s'est imposé à Stuttgart (3-2) grâce à un triplé du milieu allemand Marco Reus, qui revient en forme, et le club de la Ruhr attend aussi beaucoup de l'ancien Stéphanois Pierre-Emerick Aubameyang dans une rencontre à fort enjeu. Mais les incertitudes ne sont-elles pas trop grandes ? Limiter la casse avant le retour serait déjà une première victoire.