Laurent Blanc s’est exprimé sur son passage au PSG. Le technicien a notamment évoqué les conditions de son arrivée et l’affaire Périscope de Serge Aurier.

À l’occasion d’un entretien accordé à L’Équipe Explorer, Laurent Blanc s’est remémoré les conditions liées à sa signature au PSG. Le champion du monde 1998 avait conscience de ne pas être la priorité des dirigeants parisiens : « J’ai été sollicité après plusieurs refus, je le sais. Je suis le 6e, 7e ou peut-être dernier choix ! Je ne dois pas être là. Leonardo règle ça rapidement avec mon agent et comme je veux reprendre du service, j’ai presque tout accepté en bloc, à commencer par un salaire qui était très loin des standards parisiens et des grands clubs européens », a-t-il indiqué.

« Ils se sont dit qu’ils pourraient me virer facilement »

Le Français avait beaucoup de pression, mais il s’en est finalement bien sorti : « Vu la façon dont mon contrat est ficelé, ils se sont dit que dès qu’ils trouveraient l’oiseau rare, ils pourraient me virer facilement. Je savais que je pourrais continuer en ayant vite des résultats et en installant une identité de jeu. Si je n’arrivais pas vite à ça, j’étais mort au bout de quelques mois. »

Le natif d’Alès a passé 173 rencontres, sur le banc parisien. Dans le détail, il a obtenu 126 victoires, 31 matchs nuls et 16 défaites. Des résultats impressionnants, agrémentés de 11 trophées, dont trois championnats. Mais l’ancien sélectionneur ne garde pas que de bons souvenirs. En 2016, l’affaire Périscope de Serge Aurier a secoué son vestiaire. Le coach regrette de ne pas avoir été plus soutenu par ses dirigeants : « Le manque d’autorité et de soutien en interne m’ont gêné », a-t-il expliqué. Avant d’ajouter : « Cette histoire Aurier, ça nous chavire. On doit faire avec cette verrue poussée dans la nuit qui met un pataquès dans le club et le vestiaire. »

Laurent Blanc a finalement été prolongé en février 2016, avant d’être licencié, quatre mois plus tard. L’entraîneur a pu se consoler avec les 22 millions d’euros d’indemnité qu’il a perçus.