OL : un profond désaccord Textor-Aulas ?
/https%3A%2F%2Fwww.topmercato.com%2Fapp%2Fuploads%2F2022%2F09%2FJohn-Textor-Jean-Michel-Aulas-OL.jpg)
La vente de l'OL à l'Américain John Textor prend du temps. Prévue pour la fin du mois de septembre, celle-ci a été repoussée plusieurs fois, car John Textor cherche des investisseurs pour l'aider à financer son rachat du club. Mais ce fameux rachat pourrait ne pas se faire, selon Le Quotidien du Sport.
D'après les dernières révélations du média, un désaccord aurait pointé le bout de son nez récemment, à savoir le futur rôle de Jean-Michel Aulas au sein du club, après le rachat. Initialement, l'actuel président du club français devait rester à son poste jusqu'en 2025, puis passer la main, après plus de 20 ans d'une présidence démarrée en 1987. Désormais, John Textor voudrait évincer Jean-Michel Aulas de son fauteuil de président dès sa prise de pouvoir, théoriquement à la mi-novembre (plus précisément le 17), si l'Américain trouve d'ici-là les ressources suffisantes pour financer son projet de rachat.
D'après John Textor, Jean-Michel Aulas n'est plus l'homme idoine pour diriger l'Olympique lyonnais, 8e de Ligue 1 après la première victoire de l'ère Laurent Blanc le week-end dernier, face à Montpellier (2-1). L'homme d'affaires américain souhaiterait désormais une nouvelle tête à la direction de l'OL, ce qui ne plairait pas à Jean-Michel Aulas. Le désaccord pourrait même mener à une annulation de la vente du club, ce que ne souhaitent pas les dirigeants de l'OL. Plus que jamais, la vente de l'Olympique lyonnais semble donc en grand danger, alors qu'elle semblait acquise en septembre.
Jamais 2 sans 3 pour Textor ?
John Textor, qui semble par ailleurs bien moins solide financièrement qu'annoncé, verrait donc un 3e club lui passer sous le nez. L'Américain est en effet un habitué de ce cas de figure : par le passé, l'homme d'affaires a voulu racheter les clubs portugais du Sporting CP, ainsi que du Benfica Lisbonne. En vain.
Personne ne le souhaite à l'OL, mais une vente semble désormais bien compromise.