Noël Le Graët a réagi à l’annonce de l’enquête de police ouverte pour harcèlement moral ou sexuel. Le président de la FFF s’est plaint du rôle tenu par le ministère des Sports dans toutes ces affaires.

Ce mardi, le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert une enquête pour harcèlement moral et sexuel contre Noël Le Graët. La décision ferait suite à un signalement recueilli par les auditeurs de l’Inspection générale de l’éducation, du sport, et de la recherche (IGESR). La brigade de répression de la délinquance aux personnes en sera chargée.

Noël Le Graët n’a pas mis longtemps à réagir. Le président de la FFF, qui a été mis en retrait il y a une semaine, a démenti «toutes (les) accusations de harcèlement moral ou sexuel ou toutes autres infractions pénales». Le dirigeant s’est également étonné d’avoir appris «par voie de presse» l’ouverture de cette enquête. Il a enfin signalé les «nombreuses interférences et pressions politiques» venues, d’après lui, de la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera.

Le Graët dénonce une atteinte aux droits essentiels de la défense

Le Breton regrette les fuites dans la presse, alors que le contenu de l’audit n’a pas été révélé : il « dénonce ces annonces répétées par voie de presse qui interviennent alors que la mission de l'Inspection n'a même pas encore rendu son rapport provisoire”. Il considère ainsi qu’il s’agit d’une atteinte « aux droits essentiels de la défense et au respect élémentaire du contradictoire ».

Noël Le Graët est la cible de nombreuses critiques suite à ses propos jugés par beaucoup irrespectueux sur Zinedine Zidane. L'agente de joueuses Sonia Souid a pris la parole publiquement pour révéler les comportements déplacés du patron de la 3F manifesté à son égard. Ces affaires font suite à des prises de position très discutable sur les droits des travailleurs au Qatar, la défense des droits LGBT, ou encore le racisme dont étaient victimes certains joueurs de l’équipe de France.