Après la fin de l’ère René Girard à l’issue de la saison passée, le président de Montpellier, Louis Nicollin, avait choisi de nommer Jean Fernandez. Malheureusement, l’entraîneur n’a pas réussi à obtenir des bons résultats avec ses troupes et il a jeté l’éponge ce jeudi. Qui pourrait le remplacer pour une opération maintien risquée ?
“J’ai décidé d’arrêter.” Conformément à ce qui était prévu, l’entraîneur Jean Fernandez a profité d’une conférence de presse afin d’annoncer qu’il a choisi de rendre son tablier à La Mosson. La défaite d’hier soir face à Lorient (0-2, 16e journée de Ligue 1) a été celle de trop pour l’ex-technicien de Nancy. Celui qu’on surnomme “Jeannot” n’arrivait pas à trouver une ou des solutions afin de relancer un groupe à la dérive. La dernière victoire de Montpellier remonte au 6 octobre dernier. Ce soir-là, les Héraultais avaient dominé une très faible équipe lyonnaise (5-1) et on pensait alors qu’ils avaient les épaules assez solides afin de poursuivre leur montée en puissance.
Mais c’était sans compter sur une défaillance mentale incroyable ponctuée de huit matches consécutifs sans victoire (3 nuls, 5 défaites). Constatant que son séjour à Montpellier s’apparentait à un échec cuisant, Jean Fernandez a préféré dire “stop” dans “l’intérêt du club” qui occupe une bien triste 17e place du classement avec seulement 15 points au compteur (2 victoires, 9 nuls, 5 défaites). Quelle semble loin l’époque dorée des Giroud, Yanga-Mbiwa, Bedimo ou encore Belhanda qui ont tous quitté le navire au fil du temps. Aujourd’hui, le MHSC mange son pain noir comme on dit et devra sûrement lutter jusqu’au bout afin d’assurer son maintien.
Désormais, la question est de savoir qui va reprendre le flambeau. A en croire Laurent Nicollin, autrement dit le fils de “Loulou”, c’est Pascal Baills qui “assure l’intérim” jusqu’à nouvel ordre. Alors que la rumeur qui fait état d’un retour de Rolland Courbis, après son passage entre 2007 et 2009, est montée à la surface rapidement, force est de constater que les dirigeants étudient actuellement toutes “les solutions pour la succession de Jean Fernandez”. En plus de Rolland Courbis, qui a tourné le dos à l’USM Alger au début du mois de novembre, les Montpelliérains auraient aussi des vues sur Frédéric Antonetti qui est libre de tout engagement après avoir quitté Rennes à l’issue de la saison dernière. Son caractère volcanique et sa capacité à surmotiver les joueurs pourraient séduire Louis Nicollin qui n’a pas, non plus, la langue dans sa poche.