Ces entraîneurs qui n’ont pas résisté à la pression

Comme chaque année, plusieurs techniciens sont remerciés par leur direction en raison des mauvais résultats. Au cours de la première partie de saison, certains d’entre eux n’ont ainsi pas échappé à la règle, que ce soit Elie Baup, alors à la tête de l’Olympique de Marseille, et André Villas-Boas, licencié par Tottenham. Au total, pas moins de cinq formations de Ligue 1 ont changé de coach depuis le début de saison. C’est autant qu’en Angleterre mais plus qu’en Italie (4), en Espagne (3) et en Allemagne (2).

Elie Baup

En Ligue 1

Elie Baup
Arrivé sur la Canebière en juillet 2012 pour remplacer Didier Deschamps, Elie Baup n’aura pas résisté deux saisons. Fort d’un dernier exercice terminé à la deuxième place derrière le PSG, l’homme de 58 ans symbolise la première partie de saison très décevante de l’Olympique de Marseille. Après un mois d’août concluant (trois victoires en trois journées), le club phocéen rentre peu à peu dans le rang avant de sombrer à l’automne, concédant en octobre cinq défaites consécutives toutes compétitions confondues. En dépit d’un rebond passager fin novembre marqué par trois succès d’affilée contre Sochaux, Ajaccio et Montpellier, Marseille n’enchaîne pas et retombe dans ses travers contre Nantes (0-1, 6 décembre). La défaite de trop pour l’ancien coach de Bordeaux et Nantes, remercié le lendemain par Vincent Labrune. Remplacé sur le banc par José Anigo, le natif de Saint-Gaudens regardera devant son poste le sixième revers en autant de journées de l’OM en Ligue des champions, face au Borussia Dortmund (1-2), compétition durant laquelle Elie Baup se sera montré aussi impuissant que ses joueurs contre trois poids lourds du continent.

Et aussi
Dès la fin du mois de septembre, Eric Hély subit les conséquences des mauvais résultats de Sochaux. Ancien sélectionneur de la Zambie, Hervé Renard arrive dans le Doubs.

Valenciennes déçoit et à la mi-octobre, Daniel Sanchez en subit les conséquences. Ariel Jacobs, passé par Anderlecht, pose ses valises dans le Nord.

A Ajaccio, Fabrizio Ravanelli est remplacé par Christian Bracconi.

Alors que Montpellier se trouve au bord de la zone rouge, Jean Fernandez quitte l’Hérault. Louis Nicollin confie les clés du club à une ancienne connaissance, Rolland Courbis.

A l’étranger

André Villas-Boas
Comme Elie Baup, André Villas-Boas a fini par épuiser tout son crédit lors de sa deuxième saison à la tête de Tottenham. Si en 2012-2013, le technicien portugais permettait aux Spurs de terminer à la cinquième place finale de la Premier League, qualifiant le pensionnaire de White Hart Lane pour la Ligue Europa, l’exercice en cours tourne à la déception pour l’un des candidats présumés au podium. Gareth Bale transféré au Real Madrid, le secteur offensif de Tottenham se trouve amoindri et l’arrivée de Roberto Soldado n’y change rien. Si le club londonien s’est qualifié pour les seizièmes de finale de la Ligue Europa, c’est la débandade en championnat. Dès le revers face à Newcastle (0-1) et surtout l’humiliation concédée sur la pelouse de Manchester City (6-0), “AVB” subit les critiques. Le nul contre United (2-2) puis deux succès de rang contre des équipes du bas de tableau (Sunderland, Fulham) viennent ensuite calmer les ardeurs, mais une nouvelle déroute à la maison face à Liverpool (0-5) scelle le sort de l’ancien adjoint de José Mourinho. Malgré un recrutement astronomique que le natif de Porto n’aurait pas validé dans son intégralité, Tottenham redescend sur terre.

Et aussi
Angleterre – Quatre autres clubs changent leur entraîneur. De retour en Premier League, le promu Crystal Palace remplace Ian Holloway par Tony Pulis. Avec Sunderland, Paolo Di Canio enchaîne les désillusions. Gustavo Poyet arrive. A la tête de West Bromwich Albion, Steve Clarke paye les pots cassés. Keith Downing, son adjoint, va tenter de redonner des couleurs aux Baggies. Enfin, un coach néerlandais en cache un autre à la tête de Fulham : René Meulensteen supplée Martin Jol.

Allemagne – En Bundesliga, deux écuries bougent. Hambourg change ses plans avec le départ de Thorsten Fink, remplacé par Bert van Marwijk. A Nuremberg, Michael Wiesinger cède sa place à Gertjan Verbeek.

Espagne – En pleine déroute, le Betis Séville attend le début du mois de décembre pour limoger Pepe Mel. La direction andalouse appelle Juan Carlos Garrido à la rescousse. Considéré en début de saison comme un outsider, le FC Valence se manque et Miroslav Djukic s’arrête là. Comme José Luis Mendilibar du côté d’Osasuna. Xabi Gracia est nommé.

Italie – A Catane, la première partie de saison s’avère désastreuse. Rolando Maran est remercié et remplacé par Luigi De Canio. A Vérone, le Chievo se voit contraint de se séparer de Guiseppe Sanino, Eugenio Corini arrive. Au Genoa, on espère que la venue de Gian Piero Gasperini en lieu et place de Fabio Liverani permettra de se sauver. Dans l’autre club de Gênes, la Sampdoria bouge aussi avec Delio Rossi parti et Sinisa Mihajlovic arrivé.

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