Battue sans aucune contestation possible par Parme (2-4), dimanche en Serie A, l’AC Milan traverse décidément une saison bien compliquée et l’arrivée sur le banc de touche de Clarence Seedorf en lieu et place de Massimiliano Allegri n’y change rien. Si Adriano Galliani tente de calmer le jeu, les Rossoneri vont devoir trouver des solutions pour repartir sur de meilleures bases la saison prochaine.
A moins d’une fin de saison en trombe, l’AC Milan ne disputera pas la moindre compétition européenne en 2014-2015, un terrible aveu d’échec pour une écurie de ce standing. Dominé ce dimanche par Parme (2-4), justement un candidat direct pour une place en Ligue Europa, le club lombard pointe aujourd’hui à la onzième place avec 35 points et onze longueurs de retard sur son adversaire du jour. Sans compter les 20 unités de déficit par rapport à Naples. Autant dire que les Milanais, éliminés en huitièmes de finale de la Ligue des champions par l’Atletico Madrid au terme d’un match retour plein d’impuissance (1-4), risquent de vivre des dernières semaines très longues.
En janvier dernier, la direction milanaise tentait d’amorcer un renouveau en licenciant Massimiliano Allegri, remplacé alors par une ancienne gloire du club : le Néerlandais Clarence Seedorf. Si les premières sorties laissaient entrevoir du mieux avec la venue du coach néerlandais, la suite n’a fait que confirmer un mal plus profond : toutes compétitions confondues, l’AC Milan n’a remporté qu’un match en six rencontres, signant face à l’écurie parmesane une troisième défaite consécutive en Serie A après la Juventus Turin (0-2) et l’Udinese (1-0).
Signe que plus rien ne tourne rond à San Siro, les supporters ne cachent plus leur mécontentement par le biais de manifestations. Approché par la presse italienne, Adriano Galliani, l’administrateur délégué, a bien tenté de calmer les ardeurs des inconditionnels. “Les gens ont la mémoire courte, ils ne se souviennent que du dernier résultat. Milan est le club qui a le plus participé à la Coupe d’Europe.” C’est bien là le problème puisque les coéquipiers de Mario Balotelli ont toujours été présents sur la scène continentale depuis la saison… 1999-2000. Absences de cadres, recrutement décevant, tension en interne… tous les voyants sont au rouge et Clarence Seedorf ne devrait pas résister à ce contexte néfaste au terme de la saison.