OM : Tudor encense son “robot” !

Malmenés jusqu'à la fin de la rencontre, les Olympiens ont arraché un succès précieux à Reims (1-2) ce dimanche en Ligue 1. Après la rencontre, Igor Tudor a tenu à saluer la performance de l'un de ses hommes clés au micro de Prime Video.

Au terme d'un match difficile et après avoir concédé l'ouverture du score par l'intermédiaire de l'inévitable Folarin Balogun, l'OM a arraché une victoire importante sur la pelouse de Reims (1-2). Grâce à un doublé d'Alexis Sanchez, les hommes d'Igor Tudor récupèrent leur place de dauphin, laissée le temps d'une journée au RC Lens.

Les Olympiens se présentaient au stade Auguste Delaune avec une défense décimée puisque Leonardo Balerdi était suspendu et Sead Kolasinac blessé. On aurait pu s'attendre à voir Éric Bailly titulaire, mais Igor Tudor a préféré faire redescendre Valentin Rongier d'un cran, comme c'était le cas face au PSG en Coupe de France.

L'étonnante définition de Rongier par Tudor

Conscient du niveau d'exigence qu'il demande à ses joueurs, l'ancien défenseur de la Juventus s'est montré satisfait à l'issue de la rencontre, malgré une baisse de régime durant le deuxième acte. Au micro de Prime Video, le technicien n'a d'ailleurs pas tari d'éloges sur son capitaine, Valentin Rongier : “On a arrêté de jouer en 2e période. Je leur disais de continuer, mais il y a eu de la tension, explique le coach marseillais. Ça n'existe pas les matchs faciles. Rongier ? Il est incroyable. C'est un mélange de Suisse et d'Allemand qu'on a mis en France. Il anticipe, il est fantastique. C'est comme un robot.

Véritable pilier du secteur défensif de l'OM, que ce soit en position de milieu défensif ou d'axial, Valentin Rongier a, encore une fois, parfaitement rempli son rôle face aux Rémois, tant dans le placement que dans ses interventions. Cette saison, il a déjà disputé 37 rencontres toutes compétitions confondues sous le maillot phocéen.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.