Jean-Michel Aulas a fixé une tendance claire sur la succession de Corinne Diacre au poste de sélectionneur de l'équipe de France féminine.
Les choses s'accélèrent chez les Bleues. En quête d'un successeur à Corinne Diacre, poussée vers la sortie à la suite de la mise en retrait de plusieurs joueuses, l'équipe de France féminine n'a jamais semblé aussi proche de se trouver un nouveau sélectionneur. Pour pallier au limogeage de la technicienne de 48 ans, la Fédération française de football devrait boucler la nomination d'un entraîneur à la tête d'une sélection présente à la Coupe du monde 2022.
Comme expliqué sur notre site, Hervé Renard se trouve en pole position pour remplacer l'ancienne technicienne de Clermont. En concurrence pour le poste avec Jocelyn Gourvennec (ex-Lille), le sélectionneur français de l'Arabie Saoudite – tombeuse à la surprise générale de l'Argentine durant la phase de poules du Mondial au Qatar – se rapproche d'un accord. Ce que n'a pas caché Jean-Michel Aulas, président de l'Olympique Lyonnais et membre du Comité exécutif de la 3F.
“Un contact très positif”
“Quand on est à la Fédération on doit moins parler encore qu'ailleurs. C'est toujours difficile. Mais je peux dire qu'il est en bonne position. Je l'ai tous les jours au téléphone comme d'autres. Les choses ne sont pas réglées (…) Le contact avec Hervé est un contact très positif et on a la chance de jouer la Coupe du monde dans cinq mois”, a prévenu le dirigeant des Gones sur les ondes de RMC. Le coach de 54 ans se trouve encore sous contrat jusqu'en juin 2027 avec la Fédération saoudienne de football.
Si sa nomination se confirme, l'ex-entraîneur de Lille devra redonner confiance à un groupe touché par une relation conflictuelle avec Corinne Diacre. Avec la perspective de disputer la phase finale de la Coupe du monde 2023, organisée conjointement par l'Australie et la Nouvelle-Zélande du 20 juillet au 20 août.