Deux jours après la nette victoire lors du Klassiker contre le Borussia Dortmund à l'Allianz Arena (4-2), Thomas Tuchel était en conférence de presse ce lundi.
Le Bayern Munich (55 points), qui s'est séparé à la surprise générale de Julian Nagelsmann durant la trêve internationale, a repris les commandes de la Bundesliga ce week-end grâce à ce succès convaincant contre le BVB (53 points). Fraichement nommé sur le banc du club bavarois, Thomas Tuchel ne pouvait rêver d'une meilleure entame pour cette nouvelle aventure. À huit journées de la fin, le Bayern a désormais son destin en main dans la conquête d'un dixième sacre consécutif outre-Rhin. L'ancien entraîneur du Paris Saint-Germain, arrivé en plein sprint final de cette saison 2022-23, va enchaîner les échéances importantes dans les prochaines semaines en championnat comme en Coupe d'Allemagne et en Ligue des Champions.
Tuchel: "Of course, training starts on time. But anyone can be late, sometimes you forget to set the alarm after your nap. It depends on how the person acts afterwards. Penalties are welcome, that's part of the game. The players like to take a little money off themselves (laughs) pic.twitter.com/1a3pBcsQVT
— Bayern & Germany (@iMiaSanMia) April 3, 2023
“Le vestiaire du PSG ? Spécial…”
Présent ce lundi devant les médias à la veille du quart de finale de Coupe d'Allemagne contre Fribourg, Tuchel a notamment été interrogé sur le vestiaire du PSG, son ancien club avant Chelsea. “Il n’y a pas de secret pour gérer les stars. Chaque club a son propre ADN. C’était spécial à Paris. C’est différent en Angleterre et en Allemagne, il est donc difficile de comparer. La culture de Chelsea et du Bayern est assez similaire. Il s’agit avant tout de gagner. Ce sont des clubs forts qui fixent les règles. Cela forge le caractère”, a lâché le coach du Bayern avant d'en dire un peu plus sur son aventure dans la capitale française. “C’est vrai que les choses étaient un peu différentes à Paris. C’est une culture un peu différente dans le pays, mais ce n’est ni mieux ni moins bien. Le plus important, c’est que j’aime mon équipe. Un vestiaire est une entité sensible”, a-t-il expliqué.
Quel avenir pour Pavard ?
Interrogé ensuite sur le futur de Benjamin Pavard, dont le contrat se termine en juin 2024, Tuchel a fait passer un message à sa nouvelle direction. “Je ne veux pas m'impliquer dans les négociations. C'est un joueur sous-estimé. Il peut s'adapter à un niveau extrêmement élevé, défend avec une grande discipline. C'est un excellent joueur d'équipe. Il a immédiatement obtenu ma confiance. Cela devrait être une déclaration claire”, a-t-il conclu.
