OM : le terrible constat de Lopez

Le choc de la 34ème journée de Ligue 1 a tourné à l'avantage du RC Lens ce samedi. Trois points cruciaux pour les Sang et Or dans la course à la deuxième place.

Deux points. C'est désormais l'écart qui sépare Lens (2ème), de l'Olympique de Marseille dans le haut du classement de Ligue 1. Au stade Bollaert, les hommes de Franck Haise ont réalisé le groupe coup de cette fin de championnat en “chicotant” l'OM à quatre journées de la fin. Les Sang et Or ont désormais leur destin entre leur main et la Ligue des Champions leur tend désormais les bras.

Pour les hommes d'Igor Tudor, c'est évidemment un coup d'arrêt puisque les Olympiens seront dépendants d'un faux pas des Lensois. L'OM n'a pas réalisé une mauvaise prestation ce samedi et le niveau des temps équipes étaient malgré tout assez proche, mais Pau Lopez a tout de même regretté l'entame de deuxième période de son équipe, comme il l'a confié au micro de Canal+ après la rencontre.

“On n'a pas toujours été au niveau dans ce match”

On n’a pas joué les 30 premières minutes de la seconde période, on n’a pas toujours été au niveau dans ce match, il y a beaucoup de choses que l'on a mal fait, et autant à améliorer, note le portier espagnol. Il faut gagner quatre matches et espérer quelque chose.

Pour autant, celui qui lui a inscrit un but, Seko Fofana, estime de son côté que l'OM méritait de gagner : “Les deux matchs face à l'OM n'ont pas été simples cette saison. À l'aller, ils méritaient de gagner. Au retour aussi, je pense. Nous allons devoir continuer de mettre les ingrédients, car Marseille n'est pas encore mort.

Les deux adversaires se renvoient la balle, mais c'est bien Lens qui est reparti avec les trois points. Sur cette fin de saison, les deux équipes auront un calendrier assez similaire puisque les hommes de Franck Haise seront opposés à Reims, Lorient, Ajaccio et Auxerre, alors que l'OM sera aux prises avec Angers, Lille, Brest et Ajaccio.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.