Arrivé cet hiver en provenance de l’Atalanta Bergame, Ruslan Malinovskyi ne parvient pas encore à donner la pleine mesure de son talent avec l’Olympique de Marseille.
Recruté pour occuper une place de titulaire, notamment pour remplacer Amine Harit, victime d’une rupture des ligaments croisés début novembre, Ruslan Malinovskyi a déjà été à 14 reprises dans le onze de départ de Tudor depuis qu’il a rejoint l’OM fin janvier. Jusqu’à présent, l’Ukrainien ne s’est pas encore montré assez décisif, avec seulement 2 buts et une passe décisive au compteur en 20 matchs toutes compétitions confondues.
Une nouvelle fois titulaire pour la réception d’Angers ce dimanche, le milieu offensif n’a pas vraiment pesé sur le match, même si sa percussion est à l’origine du deuxième but olympien. Après la rencontre, Malinovskyi s’est tout de même satisfait de la prestation collective : “Le match n'était pas facile, on savait que le championnat était déjà fini pour eux et qu'ils jouaient sans pression, reconnaît le joueur de 30 ans. Nous, contrairement à eux, savions qu'il fallait absolument gagner. Il nous reste trois matches à remporter. Aujourd'hui, l'important c'étaient les trois points. Maintenant, on peut commencer à se préparer pour le déplacement à Lille.”
“L'an prochain, je serai plus en confiance”
Le natif de Zhytomyr s’est également montré lucide sur son niveau actuel et sur son nécessaire temps d’adaptation : “Ce n'est pas facile de découvrir de nouveaux équipiers après 3 ans et demi dans un club, concède l’Ukrainien. Le football joué n'est pas le même ici, c'est normal, mais je travaille au maximum chaque jour à l'entraînement. Je suis sûr que la saison prochaine, je ressentirai plus de confiance après avoir fait la présaison et les matches amicaux avec l'équipe. Le foot est ainsi : on sait que l'OM est un grand club avec beaucoup de pression. On doit finir le championnat et se qualifier en Ligue des champions, puis travailler pour faire mieux la saison prochaine.”
Pour faire venir Malinovskyi, les dirigeants olympiens ont déboursé 13 millions d’euros, sous forme de prêt avec option d’achat obligatoire.
