OM : un champion du monde milite pour le départ de Payet

L’avenir de Dimitri Payet reste encore flou. À un an de la fin de son contrat, le capitaine de l’Olympique de Marseille pourrait disputer son dernier match à Lille, ce samedi.

Après plusieurs mois très compliqués où il a dû se contenter des miettes, Dimitri Payet revient bien sur cette fin de saison et Igor Tudor lui accorde davantage de temps de jeu. Auteur d’une belle rentrée face à l’AJ Auxerre, il a ensuite marqué lors du choc face au Racing Club de Lens et face à Angers lors du match suivant, rencontre dans laquelle il a d’ailleurs été titulaire.

Une embellie qui sera de courte durée puisque le capitaine marseillais a été lourdement sanctionné par la commission de discipline et va manquer les deux derniers matchs de la saison. Le déplacement à Lille, ce samedi, sera son dernier match de la saison et peut-être même son dernier en carrière, puisque le Réunionnais n’a pas encore tranché pour son avenir.

Dugarry conseille au club de se séparer de Payet

Malgré son importance dans le vestiaire, Christophe Dugarry estime que l’OM devrait pousser son joueur à quitter le navire dès cet été, comme il l’expliquait sur les ondes de RMC : “Si j'étais à l'OM, je ferais tout pour le faire partir, car c'est un gros salaire, explique l'ancien attaquant. Après, il n'y a que lui qui puisse savoir ce qu'il veut. La difficulté, c'est de lui trouver un rôle. Après s'il reste et qu'il fait encore une vingtaine de matchs la saison prochaine ce ne sera pas si mal que ça pour lui. À 36 ans, il sait qu'il est sur la fin. Il faut faire le bon choix, car tu ne veux pas rater ta sortie. Il sait que l'année prochaine il y aura encore Tudor, il sait à qui il a affaire.

Cette saison, Payet n’a été titulaire qu’à onze reprises, mais il a tout de même inscrit 4 buts et délivré 3 passes décisives toutes compétitions confondues. Au total, le milieu offensif aura passé 8 ans sur la Canebière entre 2013 et 2015 et depuis son retour en 2017.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.