Titulaire face à Brest ce samedi soir (1-2), Vitinha n'a pas pesé sur la rencontre. Igor Tudor a même décidé de le remplacer à la mi-temps.
Recruté pour 32 millions d'euros en provenance de Braga cet hiver, Vitinha prend ses marques à l'Olympique de Marseille. Pour l'instant, le Portugais s'est souvent montré maladroit et n'a trouvé le chemin des filets qu'à deux reprises en 15 matchs toutes compétitions confondues. Lors de la réception de Brest dans le cadre de la 37ème journée, l'attaquant de 23 ans a encore manqué d'efficacité à plusieurs reprises.
Utilisé seul en pointe, Vitinha a davantage l'habitude d'évoluer aux côtés d'un attaquant, comme il l'a confié au Dauphiné Libéré récemment : “Selon moi, l’attaquant est devant l’équipe et c’est à lui d’être le leader en pointe, estime le Portugais. La mobilité est une caractéristique essentielle, tout comme être fort physiquement, notamment en France, et surtout avoir une bonne finition pour bien conclure les actions. Je préfère jouer avec un autre attaquant, car je suis habitué à ce système : j'évoluais comme ça à Braga.”
Vitinha peut compter sur Tudor et Sanchez
Même s'il ne l'a pas encore fait jouer dans un système à deux pointes, Igor Tudor essaye de ménager son jeune joueur et l'a plusieurs fois soutenu en conférence de presse. Une attitude qu'apprécie Vitinha : “J’ai une bonne relation avec lui. Il a vite compris que j’avais besoin de m’adapter. Il m’a donné plusieurs opportunités de jouer. Il parle en anglais et quelqu’un me traduit en français. Il me parle beaucoup, m’aide au quotidien et me donne des exercices spécifiques à faire pour améliorer certaines choses, notamment ma manière de jouer.”
Pour progresser plus rapidement, le Portugais peut compter sur Alexis Sanchez, dont les conseils sont forcément très précieux au vu de sa carrière et de son niveau de jeu actuel : “Il m’aide beaucoup. Aujourd’hui, par exemple, sur deux situations de jeu, il est venu me voir et m’a donné des conseils sur comment bien recevoir le ballon ou comment tirer. C’est un peu comme Rui Fonte, qui pouvait me conseiller de la même manière.”