S'il n'est pas encore garanti, le possible départ d'Igor Tudor oblige l'Olympique de Marseille à se positionner sur le marché des entraîneurs.
Une tendance se dessine depuis quelques heures sur l'avenir d'Igor Tudor. Comme expliqué par nos soins, l'entraîneur croate de l'Olympique de Marseille se rapproche d'un départ du club des Bouches-du-Rhône, et ce à douze mois de la fin de son contrat. En attendant que le couperet ne tombe dans un sens ou l'autre pour le technicien de 45 ans, ciblé par les dirigeants de la Juventus Turin dans le cadre de la succession de l'Italien Massimiliano Allegri, au futur tout aussi flou, l'état-major phocéen en pince pour un manager du championnat de France.
“Une équipe compétitive” réclamée pour la C1
Si l'on se réfère aux informations du quotidien L'Equipe, le troisième de Ligue 1 apprécie un certain Franck Haise. Bien que disposant d'un gros contrat avec le Racing Club de Lens, jusqu'en juin 2027, le coach de 52 ans n'a pas encore l'assurance de rester en place. Dimanche, durant la cérémonie des Trophées UNFP pendant laquelle il a obtenu le prix du meilleur entraîneur de la saison 2022-2023, le Français a fait passer un message sur ses ambitions. Le successeur sur le banc des Sang et Or de Philippe Montanier “espère” rester, mais le journal sportif explique qu'il “attend des garanties pour la Ligue des champions” et croise les doigts pour “que sa direction lui donnera une équipe compétitive avant de confirmer sa présence la saison prochaine.”
🏆✨ Et le trophée du meilleur entraîneur de la saison 2022-2023 de Ligue 1 est attribué à Franck Haise !#TropheesUNFP pic.twitter.com/02rPX7fPUS
— la chaine L'Équipe (@lachainelequipe) May 28, 2023
Après l'exceptionnel exercice réussi par les coéquipiers de Seko Fofana, voir Franck Haise quitter son poste constituerait un coup de théâtre pour tout le peuple lensois. D'ici là, l'Olympique de Marseille surveille sa situation… comme le Paris Saint-Germain ? En conférence de presse, à l'issue de la large victoire des siens contre l'AC Ajaccio (3-0), le Tricolore démentait le moindre contact avec le mastodonte francilien.