La justice espagnole continue d'enquêter sur l'affaire Negreira. Quatre nouveaux arbitres sont suspectés. Le Barça peut s'inquiéter.
L'enquête se poursuit dans l'affaire Negreira, du nom de l'ex-numéro deux de l'arbitrage espagnol, José Maria Enriquez Negreira. Cet ancien arbitre est soupçonné d'avoir reçu 7,5 millions d'euros de la part du Barça. Le dossier s'est encore alourdi ces dernières heures.
Selon les informations obtenues par ElDebate.com, l'enquête concerne désormais quatre autres arbitres espagnols de renom. Il s'agirait de Carlos Clos Gomez, Santiago Jaime Latre, Alejandro Hernandez Hernandez et José Maria Sanchez Martinez, qui sont désormais dans le viseur de la justice.
Des patrimoines supérieurs à 1 million d'euros
Le niveau de leur patrimoine surprendrait et ferait l'objet d'une enquête. C'est le parquet anticorruption qui aurait décidé de transmettre un rapport d'enquête au tribunal chargé du dossier Negreira. Ce document détaillerait la fortune immobilière des quatre arbitres.
Selon le document, Clos Gomez posséderait sept biens immobiliers d'une valeur totale de plus d'un million d'euros. Il aurait notamment acquis une maison à Pinseque (province de Saragosse) en 2007, payée cash. Jaime Latre détiendrait également sept propriétés, toutes acquises en 2020 et payées cash.
Alejandro Hernandez aurait acheté une maison à Las Rozas en 2019. La valeur de son patrimoine dépasserait également le million d'euros. Enfin, José Maria Sanchez Martinez aurait acheté une maison à Murcia en 2019, ainsi que plusieurs places de parking, sans avoir eu recours à un crédit immobilier.
Ces acquisitions, en grande partie payées cash, interpellent visiblement la justice. Le rapport, qui détaille la manière dont ces biens ont été acquis, pourrait constituer une pièce clé dans l'affaire Negreira.
Pour rappel, Joan Laporta compare pour l'instant l'affaire Negreira à une campagne de diffamation initié par Javier Tebas. Le président du Barça affirme que l'argent versé à l'ancien arbitre est uniquement lié à l'obtention de rapports techniques. Le Real Madrid, qui s'est constitué partie civile, LaLiga et l'UEFA ont apparemment un gros doute.