Rodez a posté ce samedi un communiqué au lendemain de l'interruption définitive du match de la 38e journée de Ligue 2 contre Bordeaux au Matmut Atlantique.
L'image du football français en a pris un sacré coup. Vendredi soir, pendant la première période de la rencontre de la 38e journée de Ligue 2 entre Bordeaux et Rodez, au Matmut Atlantique, Lucas Buades a été agressé par un ultra du club girondin qui a pénétré sur la pelouse dans la foulée du but marqué par le milieu de terrain du RAF, à la 23e minute de jeu. Arrêté par l'arbitre, le match a été définitivement interrompu quelques minutes plus tard. Les deux clubs concernés attendent désormais de connaître le verdict de la Ligue de football professionnel.
“Des menaces odieuses qui ne resteront pas sans suite”
La tendance n'est évidemment pas favorable au FCGB de David Guion, clairement menacé par la perte du match sur tapis vert, une décision qui scellerait définitivement la montée en Ligue 2 du FC Metz aux côtés du Havre et par la même occasion le maintien de la formation basée dans l'Aveyron, 17e à deux longueurs du 16e Annecy.
Samedi, Rodez a posté sur Twitter un communiqué dans lequel le club déplore les insultes subies par le joueur de 25 ans, resté au sol pendant de longues minutes avant son évacuation. Lucas Buades a été la victime d'une commotion cérébrale. “Lucas reçoit des menaces odieuses qui ne resteront pas sans suite pour les auteurs. N’inversons pas la situation. Soutien total à Lucas.”
Lucas reçoit des menaces odieuses qui ne resteront pas sans suite pour les auteurs.
N’inversons pas la situation.
Soutien total à Lucas. pic.twitter.com/DTmEoTB2y5— Rodez Aveyron Foot (@OfficielRAF) June 3, 2023
Présent face aux médias après l'interruption des débats, le président de Bordeaux Gérard Lopez a annoncé que le club aquitain portera plainte contre la personne incriminée. Par ailleurs, le patron des Girondins a milité pour que la rencontre soit rejouée sur terrain neutre. Pas sûr néanmoins que la LFP valide cette option qui ne satisferait évidemment pas Rodez.