Lors du déplacement de l'OM à Ajaccio samedi dernier, Kenzo, jeune supporter de l'OM et sa famille, ont été agressés dans les tribunes du stade François Coty. Alain Orsoni, président de l'ACA conteste la version des parents.
C'est l'une des (trop) nombreuses images qui ont encore fait parler du football pour de mauvaises raisons. Lors de la 38ème journée de Ligue 1, la rencontre entre l'Olympique de Marseille et l'AC Ajaccio (1-0) a été marquée par de nombreux faits de violences, aux abords et même à l'intérieur du stade François Coty. Kenzo, 8 ans et atteint d'un cancer du cerveau, et ses parents, ont été agressés dans les loges de l'enceinte. Tout ça parce qu'il portait un maillot de l'OM…
“Une dizaine de supporters se rue jusque dans la loge. Ils ont poussé mon fils et sa tête a heurté la rambarde. Ils ont frappé mon mari au visage, ont arraché le maillot du petit et sont allés le brûler“, a notamment détaille Amandine, la mère de l'enfant. Un récit des faits qu'Alain Orsoni, président de l'AC Ajaccio, a contesté via un communiqué.
Le club corse a publié un communiqué, sous la plume de son dirigeant historique, affirmant que les faits ont été "nettement exagérés"#OM #Kenzo #Marseille #ACAOMhttps://t.co/CwaMcsoKus
— La Provence OM (@OMLaProvence) June 8, 2023
“Des agissements très nettement exagérés”
“Au début, je (Alain Orsoni, président du club) n’avais aucune raison de douter de la véracité des déclarations des parents du petit Kenzo, car il me paraissait impossible qu’ils aient pu vouloir instrumentaliser leur petit garçon malade à des fins de bad buzz. C’est pourquoi, soucieux de préserver les intérêts de mon club et sincèrement révolté, je me suis associé aux manifestations de soutien vis-à-vis de cette famille et condamné avec fermeté les faits tels qu’on les avait exposés. Désormais, les éléments objectifs de l’enquête, et notamment le contenu de l’enregistrement de la vidéosurveillance, révèlent que la vérité est tout autre et que la gravité des agissements de certains supporters ajacciens, au demeurant répréhensibles, ait été très nettement exagérée. Il semblerait, hélas, que les informations communiquées immédiatement après les faits, ne soient que très partiellement conformes à la réalité“, peut-on lire dans le communiqué. Des propos qui vont faire parler…
