Dans quelques heures, l’AS Saint-Etienne et l’Olympique Lyonnais disputent, respectivement sur le terrain de Karabükspor et contre Astra, le barrage aller de la Ligue Europa. Face à des adversaires supposés faibles, nos deux représentants français ont l’occasion d’accéder à la phase de poules de la C3. Vont-ils y parvenir ? L’avis de la rédaction.
OUI, les Verts ont tiré les leçons du passé.
Opposés respectivement à Karabükspor et Astra, en barrages de la Ligue Europa, Saint-Etienne et Lyon ont largement les armes pour franchir cet obstacle qui, sur le papier, n’en est pas vraiment un. Quand on affronte une modeste écurie turque et une formation roumaine, certes deuxième de son championnat la saison passée, il n’y a à priori rien à craindre. En 2013, les Gones étaient allés jusqu’en quarts de finale de la compétition, seulement battus par la Juventus Turin. Malgré de nombreux jeunes, l’OL jouit d’une plus grande expérience qui suffira largement à son bonheur. Pour sa part, l’ASSE part également avec la faveur des pronostics. L’an dernier, il faut se rappeler qu’à ce même stade de la compétition, les Verts subissaient la loi des Danois d’Esbjerg, une terrible désillusion à l’époque. Cette fois, avec le même effectif ou presque, on jure que les hommes de Christophe Galtier afficheront un tout autre état d’esprit en ne prenant pas à la légère cette double confrontation. (Camille Fischbach)
OUI, cette étape est déjà cruciale pour eux.
La saison dernière, Saint-Étienne (4e) et l’Olympique Lyonnais (5e) ont bataillé ferme afin de composter leurs tickets respectifs pour la Ligue Europa. Les Verts et les Gones n’ont pas l’intention de passer au travers et de quitter la scène européenne dès les barrages. S’ils parviennent à éliminer respectivement Karabükspor (Turquie) et l’Astra Giurgiu (Roumanie), alors les deux clubs s’offriront au minimum six matches de plus en C3 via la phase de poules. Même si ne sera pas forcément évident, notamment pour l’ASSE qui jouera dans un « chaudron turc » ce soir, on imagine quand même bien mal que ces représentants tricolores manquent cette marche importante. Le fait qu’ils soient largement favoris avant le coup d’envoi n’est pas lié au hasard. A eux de « faire le métier » comme on dit ! (Vincent Bogard)
