OM : un ancien olympien s’enflamme pour Marcelino

L'Olympique de Marseille va connaître son troisième coach en trois saisons avec l'arrivée de Marcelino. Le manager espagnol va très rapidement entrer dans le vif du sujet.

C'est la reprise au centre Robert-Louis Dreyfus ce lundi 3 juillet. En effet, les Olympiens, hormis les internationaux, feront leur retour à l'entraînement. L'occasion pour eux de découvrir Marcelino, qui a été nommé pour prendre la succession d'Igor Tudor. L'ancien entraîneur de Valence, Villarreal ou encore Bilbao disputera son premier match officiel lors du troisième tour préliminaire de Ligue des Champions, le 8 ou 9 août prochain.

La première grande différence avec son prédécesseur réside dans le schéma de jeu. Le natif de Villaviciosa est un adepte du 4-4-2, ce qui entraînera forcément des changements pour les joueurs. Pour Cédric Bakambu, qui l'a côtoyé à Villarreal lors de la saison 2015-2016, la greffe peut prendre si les joueurs sont derrière lui, comme il l'a expliqué lors d'un live Twitch avec Mohamed Henni.

“Marcelino est légitime pour entraîner l'OM”

Marcelino, c’est simple : c’est tout ou rien, tranche l'international congolais. Lui, si ça matche avec les gars dans le vestiaire, ça peut faire mal. Il a besoin qu’on lui fasse confiance ? Il a besoin que les joueurs le suivent. Si les joueurs le suivent, ça va être le feu. C’est incroyable. Il est très pointilleux. J’ai hâte de voir comment ça va prendre.

L'ancien attaquant de l'OM refuse de le réduire à un proche de Longoria : “Avant d’être son gars, Marcelino est très compétent. Je n’aime pas qu’on dise que c’est son pote, il a gagné des titres en Espagne et pas avec le Barça, le Real ou l’Atletico. Gagner un titre en Espagne, c’est un truc de fou. Marcelino, il a prouvé, il est légitime pour entraîner l’OM. C’est un mec qui mérite.

Espérons déjà qu'il reçoive un accueil un peu plus chaleureux qu'Igor Tudor de la part des supporters marseillais.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.