OM : Gigot donne la clé pour battre le Panathinaïkos

Dans l'atmosphère volcanique du stade Apostolos Nikolaidis, l'Olympique de Marseille va disputer son premier match officiel de la saison face au Panathinaïkos dans le cadre du troisième tour préliminaire de Ligue des Champions.

On appelle cela rentrer directement dans le vif du sujet. Pour sa première (officielle) sur le banc de l'OM, Marcelino aura un match capital à négocier face au dauphin du dernier championnat de Grèce, et ce, alors que le manager espagnol reconnaît que l'équipe est encore en construction à cette période de l'année : “Nous devrons être prêts. Nous sommes toujours en construction. Ça fait un mois et quatre jours que nous sommes ensemble. Si j'avais pu choisir, j'aurais préféré ne pas jouer ce match à ce moment de la saison. Mais dès le début, nous savions que ça serait ainsi. Nous avons travaillé au maximum pour obtenir un bon résultat pour que la qualification se joue lors du match retour au Vélodrome.

Gigot insiste sur l'aspect mental

Présent aux côtés de son coach en conférence de presse, Samuel Gigot s'est également livré sur l'opposition à venir et s'attend à voir une équipe prête au combat : “On va tomber sur une équipe à 100%. Il va y avoir des moments forts, d’autres plus compliqués. À nous de gérer ça, d’apporter de l’expérience. C’est surtout dans la tête qu’il faut être prêts. On est déçus de ne pas avoir nos supporters. En face, c’est une équipe qui a déjà commencé la compétition. On s’attend à ce qu’ils mettent une grosse intensité, ça va se jouer à des détails. Il faudra être concernés, avoir de la lucidité. Ça peut le faire pour nous, tout donner et ne pas avoir de regrets.

Au tour précédent, le Panathinaikos s'est défait des Ukrainiens du Dnipro. Le vainqueur de la double confrontation affrontera sans doute le SC Braga en barrage, qui s'est imposé 3-0 à l'aller face à Topola.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.