Mercato - Arsenal : Arteta s’explique sur une improbable recrue

Second de la saison 2022-2023, Arsenal sort largement renforcé de ce mercato estival avec le recrutement de joueurs comme Declan Rice, Kai Havertz ou encore Jürrien Timber.

Les hommes de Mikel Arteta sont armés pour jouer une nouvelle fois les premiers rôles outre-Manche. Après un exercice lors duquel les Gunners étaient proches du titre en Premier League, les Londoniens sont parvenus à conserver leurs forces vives, tout en y ajoutant des recrues de choix pour essayer de passer un nouveau palier.

Si le recrutement a été globalement très réussi, la dernière arrivée à Arsenal à de quoi interroger : David Raya. La question n'est évidemment pas de remettre en doute le niveau de l'ancien portier de Brentford, mais ce dernier, notamment pisté par le Bayern Munich a tout du n°1. Or, les Gunners disposent déjà d'Aaron Ramsdale dans ce rôle, qui a été très performant depuis plus d'un an et qui n'est pas étranger à la bonne campagne du club. En conférence de presse, Mikel Arteta s'est expliqué sur ce choix.

“Si Ramsdale se blesse aux croisés, on fait quoi ?”

David Raya va apporter des meilleures qualités pour notre modèle de jeu, c'est très simple, tranche le technicien espagnol. Nous voulons deux joueurs par position qui peuvent faire cela, et vous avez vu ce qui est arrivé à Jurrien Timber (blessé au genou ndlr), cela peut arriver à notre gardien, c'est arrivé à Thibaut Courtois. Il faut se préparer, car la question ne sera pas de savoir pourquoi on a deux gardiens de cette envergure, mais si Aaron se blesse aux croisés, on fait quoi ? On change tout. Nous devons donc être préparés, nous devons être proactifs et nous avons maintenant deux excellents gardiens qui correspondent exactement à ce que nous voulons dans notre modèle, donc je suis très heureux de cela.

Et de conclure : “Quel que soit le poste, non. 9, 7, 11, 6, gardien de but : il n'y a aucun titulaire indiscutable.” Aaron Ramsdale est prévenu.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.