OM : le coup de gueule de Rongier

Freiné sur la pelouse du FC Metz en ouverture de la 2ème journée de Ligue 1, l'Olympique de Marseille sort de deux rencontres frustrantes.

Une fois n'est pas coutume, Valentin Rongier avait inscrit le but du break sur la pelouse de Saint-Symphorien pour porter la marque à 2-0 en faveur de l'OM. Mais à l'image du duel face au Panathinaïkos, les Olympiens n'ont pas vraiment été aidés par l'assistance vidéo, qui a annulé le but pour une faute qui semblait, au mieux, très légère au début de l'action. Finalement, les hommes de Marcelino sont repartis de la Moselle avec un petit point, au terme d'une soirée assez frustrante (2-2).

Malgré de nombreuses occasions, les Phocéens ne sont pas parvenus à enfoncer le clou, comme l'a d'ailleurs déploré Pierre-Emerick Aubameyang après la rencontre. De son côté, en bon capitaine, Valentin Rongier a pris un peu moins de gants en zone mixte pour secouer ses partenaires.

“Il faut que l'on grandisse”

On doit gagner ce match, on doit le tuer, regrette l'ancien joueur du FC Nantes. En première période, on a beaucoup de situations et après, on concède ces deux buts. On n'arrive pas à comprendre pourquoi ni comment. On domine la rencontre, ils prennent un carton rouge. Je ne sais pas si c'est de la suffisance, mais en tout cas, il faut vraiment qu'on grandisse parce que ce n'est pas la première fois que ça nous arrive.

Si le bilan comptable de quatre points après deux journées est tout à fait honorable, les Olympiens ont encore pas mal de progrès à faire, que ce soit à la finition, mais également sur l'aspect défensif, où la paire Leonardo Balerdi – Chancel Mbemba n'a pas été impériale, tout comme Pau Lopez. Le week-end prochain, l'OM retrouvera le stade Vélodrome et tentera de renouer avec le succès face au Stade Brestois.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.