Chaque année, le parcours européen des clubs français vient remettre au centre des débats le niveau de la Ligue 1.
Après une campagne 2022-2023 désastreuse sur la scène européenne avec un quart de finale d'Europa Conference League comme meilleur résultat, les premiers pas des écuries françaises en Europe sont déjà sources de déception. L'Olympique de Marseille a été sorti dès le troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions contre le Panathinaïkos, alors que le LOSC a eu beaucoup de mal à remporter son duel aller face à Rijeka, quatrième du dernier championnat de Croatie.
Des premiers rendez-vous qui ne rassurent pas, alors que la France a déjà été dépassée par les Pays-Bas à l'indice UEFA en ce début de saison. Pour Christophe Dugarry, il ne fait aucun doute que la Ligue 1, et notamment les grands clubs français, ne sont pas au niveau depuis plusieurs années, comme il l'a confié sur les ondes de RMC.
“Marseille, c’est pauvre. Paris aussi. Lyon, c'est catastrophique”
“Ça fait très longtemps qu’on ne se régale pas, et qu’on ne se régale plus, lance l'ancien Girondin. Le baromètre, c’est la Coupe d’Europe. Parfois, ça fait du bien de se comparer aux autres, ça permet de se remettre les idées un peu à l’endroit. Premier test pour Marseille en Coupe d’Europe. C’est un échec. Déjà la saison dernière, Marseille avait trois ou quatre tournants et ils sont passés à côté. Premier tournant de la saison, un échec. Nos locomotives devront rapidement se mettre au niveau. Avoir des résultats moyens en début de saison, ça peut arriver. Mais pour l’instant, il ne se passe pas grand-chose. Nos leaders, hormis Monaco et Rennes qui ont montré de bonnes choses, ça reste pauvre. Marseille, c’est pauvre. Paris aussi. Lyon, c'est catastrophique. C’est un signe assez important.”
🇫🇷 Christophe Dugarry sur le niveau de la Ligue 1 :
🎙 "Ça fait très longtemps que l'on ne se régale plus, mais je ne vais pas tirer sur l'ambulance. Avec tous ces changements et ces ventes, je peux pas espérer du mieux." pic.twitter.com/hPzjsOOan7
— Rothen s'enflamme (@Rothensenflamme) August 23, 2023
Ce constat revient malheureusement trop souvent depuis une décennie. Pour autant, très peu de solutions sont proposées à la fin de ces argumentaires.
