Thierry Henry a livré sa première conférence de presse, suite à l’annonce de son arrivée comme sélectionneur de l’équipe de France Espoirs.

Il y a quelques jours, la FFF a annoncé l’arrivée de Thierry Henry au poste de sélectionneur des Espoirs. Le champion du monde 1998 prend ainsi la succession de Sylvain Ripoll, dont le passage s’est révélé décevant. L’ancien attaquant a livré ses premières impressions face à la presse, ce mardi.

« Je suis heureux et honoré d’être là. Fier de rechanter la Marseillaise. Je suis bien Français, content de l’être et heureux de reporter le coq, a confié l’ancien adjoint de la sélection belge. Diriger les Espoirs, ce n’est pas facile, les générations changent tous les deux ans, les clubs ont la priorité, les meilleurs montent… et c’est normal.»

Thierry Henry voulait retrouver un banc : « Je n’étais pas épanoui. J’aime le terrain, j’attendais une opportunité. J’ai eu d’autres échéances où j’ai appris. Je vais continuer à être consultant, mais pas sur Prime Video. Je voulais coacher, j’ai ce sentiment d’aider. J’étais bien, mais pas épanoui. J’ai pu avoir la chance d’entraîner l’équipe de France, cela ne se refuse pas. Cela a évidemment fait pencher la balance. J’aime travailler avec les jeunes », a-t-il ajouté.

« On va créer un esprit pour que les joueurs soient contents de venir »

Le nouveau sélectionneur espère notamment convaincre les clubs de lui lâcher les joueurs pour les compétitions, afin d’éviter ce qui s’est passé lors des derniers Jeux Olympiques : « Il va falloir discuter avec les clubs et les joueurs. Je comprends les positions de chacun. Les Espoirs sont vus comme une sélection-punition. On va créer un esprit pour que les joueurs soient contents de venir. »

L’ancien Gunner a également conscience qu’il est difficile de créer un collectif, alors que les groupes sont rarement les mêmes : « On n’a pas toujours la même sélection entre deux rassemblements qui se suivent. Ce n’est pas une punition de venir en Espoirs. C’est une sélection qu’il faut honorer, tu représentes quelque chose. Maintenant, cela fait longtemps qu’on n’a pas gagné. C’est qu’il y a un problème et on va essayer de résoudre cela. »

Pour rappel, Thierry Henry a pour l’instant connu deux expériences comme entraîneur, à Monaco (20 matchs, dont 5 succès, 4 matchs nuls et 11 défaites), et à Montréal (29 matchs, dont 9 succès, 4 matchs nuls et 16 défaites).