PSG : Enrique évoque la Mbappé-dépendance

Après avoir parfaitement négocié son entrée en lice en Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain aura à cœur de confirmer lors du Classique face à l'Olympique de Marseille ce dimanche.

Dans un peu plus de 24 heures, Luis Enrique disputera son premier Classique depuis son arrivée dans la capitale. Même si l'objectif prioritaire reste de remporter la Ligue des Champions, le technicien espagnol a reconnu qu'il s'agissait d'une rencontre particulière émotionnellement : “Quand on arrive dans un club, on se rend compte rapidement des matchs qui motivent particulièrement les supporters, les joueurs et le club. On le vit et on le prépare de la même manière, mais on fait attention à la composante émotionnelle, pas seulement individuellement, mais collectivement aussi“, a-t-il confié en conférence de presse.

Une rencontre durant laquelle l'appui du public aura évidemment son importance. L'ancien coach du Barça attend justement que les fans parisiens répondent présents : “Le soutien et la communion qu'il y a entre les joueurs et les supporters, c'est vraiment primordial, reconnaît Luis Enrique. Cela nous motive de jouer au Parc des Princes. Clairement, la situation est idéale. Mais il faut toujours qu'on leur offre plus, encore plus, avec une envie de jouer un bon football, qu'on puisse obtenir le résultat ou pas.

“Que ses coéquipiers puissent mieux contribuer”

Lors de ce duel, la principale menace pour les hommes de Jacques Abardonado se nomme évidemment Kylian Mbappé, auteur d'un début de saison en boulet de canon avec 8 buts en cinq matchs toutes compétitions confondues. Interrogé sur la dépendance du PSG au champion du monde 2018, Luis Enrique a expliqué qu'il s'agissait d'un faux problème : “C'est une bonne préoccupation. Si on a un joueur comme Kylian Mbappé, qui généralement marque 50 buts, ce serait ridicule de penser qu'il ne maintiendra pas ces chiffres. Ce qu'il faut, c'est qu'il puisse progresser et que ses coéquipiers puissent mieux contribuer.

Le technicien de 53 ans en a également profité pour s'exprimer sur ses compères de l'attaque, Gonçalo Ramos et Randal Kolo Muani : “J'attends beaucoup de tous les joueurs. Ce qu'on attend, c'est d'être une équipe efficace en attaque et en défense.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.