OM : Longoria soutenu par un président de Ligue 1

Ces derniers jours, Pablo Longoria s'est interrogé sur son avenir à la tête de l'Olympique de Marseille après avoir reçu des menaces de la part de certains leaders de groupe de supporters.

Durant quelques jours, l'ombre d'un départ de Pablo Longoria planait sur la cité phocéenne. Finalement, le président espagnol de l'OM a décidé de poursuivre sa mission et avait justifié sa décision lors d'une conférence de presse exceptionnelle : “J'ai été touché par le soutien populaire, les témoignages et la confiance des fans, salariés du club… J'ai eu une longue conversation avec Frank McCourt et le conseil de surveillance, qui m'ont affiché un soutien inconditionnel. Cela me fait chaud au cœur. Je reprends de l'énergie et j'ai décidé de continuer ma mission de président de l'Olympique de Marseille“, avait-il ainsi expliqué.

Soutenu par plusieurs acteurs du football français, dont le patron de la LFP Vincent Labrune, le dirigeant olympien a pu également compter sur un message de Laurent Nicollin, son homologue montpelliérain, comme ce dernier l'a confié dans une interview accordée au Midi Libre.

“Je l'ai senti touché”

J’ai envoyé un message de soutien à Pablo Longoria, parce que c’est quelqu’un que j’apprécie, reconnaît le fils de l'illustre Loulou. Il m’a répondu, je l’ai senti touché. Sinon, je ne suis pas dans leurs réunions, je ne sais pas ce qui s’est raconté. C’est regrettable, mais cette violence est à l’image de la société actuelle. Surpris ? Non, mais inquiet, oui. Le football et ses supporters ne sont que le reflet d’une société elle-même gangrenée par la violence. L’après-covid a exacerbé tout ça.

Pour rappel, son n°2, Javier Ribalta est toujours en retrait de ses fonctions et pourrait décider de quitter son poste dans les prochaines semaines. C'est en tout cas ce qu'affirmaient certaines rumeurs ces derniers jours. En attendant, l'OM et Gennaro Gattuso sont concentrés sur le sportif avec un calendrier difficile qui se profile.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.