Finaliste de la dernière édition de la Ligue Europa avec l'AS Roma, José Mourinho connait un début de saison très compliqué en Serie A.
Même si la victoire (2-0) dimanche contre Frosinone offre un léger répit au technicien portugais, les médias italiens ne vont pas le lâcher lors des prochaines semaines. Après sept journées, la Roma pointe à une inquiétante 12e place avec seulement 8 points au compteur (deux victoires, deux matchs nuls, trois défaites). La claque (4-1) enregistrée jeudi dernier sur la pelouse du Genoa avait déclenché un vent de critiques acerbes à l'encontre de José Mourinho.
“Il y avait de la panique rien qu’en parlant de mes adieux”
En conférence de presse, le principal intéressé s'est d'ailleurs permis de rappeler à quel point les médias pouvaient se montrer volatils. “Il y a trois mois, j’étais aimé. Il y avait de la panique rien qu’en parlant de mes adieux. Aujourd’hui, vu qu’on a eu un début de saison horrible en championnat, je suis remis en question. Mais ce n’est pas un problème. (…) Vous n’arrêtez pas de parler de l’avenir, mais je n’ai pas à parler de l’avenir. Mon avenir, c’est l’accord que j’ai signé avec la Roma jusqu’au 30 juin (2024) et c’est sérieux pour moi”, a lâché le coach des Giallorossi dont le nom a circulé avec insistance en Arabie saoudite cet été.
“Je n’ai pas à parler aux propriétaires”
Relancé sur son éventuelle inquiétude à propos de son avenir et une éventuelle discussion avec sa hiérarchie à ce sujet, Mourinho a tenu à remettre les pendules à l'heure. “Je n’ai pas à parler aux propriétaires, un entraîneur doit les respecter et ne faire aucun commentaire. Je suis heureux pour eux aussi, bien sûr, parce qu’ils veulent gagner des matchs et qu’ils étaient désolés du résultat à Gênes. Je travaille pour eux, je travaille pour les supporters de la Roma et pour les joueurs. Quand nous réussissons, je suis heureux”, a-t-il poursuivi.
