Pour la troisième fois de la saison, Saint-Etienne (4e) et le PSG (3e) se retrouvent dans le cadre de la 22e journée de Ligue 1, dimanche soir au stade Geoffroy-Guichard (21 heures). Séparées par une seule unité, les deux formations connaissent l'importance de cette rencontre pour la suite.
Ils ne se quittent plus. Pour la troisième fois depuis le début de saison, Saint-Etienne et le PSG vont croiser le fer. Après la démonstration du club de la capitale au match aller (5-0, 31 août 2014) puis le nouveau succès parisien en quarts de finale de la Coupe de la Ligue (1-0, 13 janvier 2015), cette fois dans le Chaudron, Stéphanois et Parisiens sont opposés dimanche soir en clôture de la 22e journée de Ligue 1. Dans le Forez, la température s'annonce glaciale mais les débats devraient être animés entre deux équipes inséparables, de part leurs confrontations et de leur classement respectif.
Si le week-end dernier, le PSG a repris sa place sur le podium, les Verts de Christophe Galtier ne comptent qu'un point de retard. C'est dire l'enjeu de cette rencontre, d'autant que la défaite de l'Olympique de Marseille à Nice (2-1) risque une fois de plus de rabattre les cartes en vue du titre de champion. “On sait que c'est un match important, car Saint-Etienne nous talonne au classement, prévenait Laurent Blanc en conférence de presse. C'est une équipe coriace, mais nos précédentes confrontations face aux Verts se sont plutôt bien passées. Ce sera tout de même un match difficile, mais on va y aller avec beaucoup de motivation. Les joueurs sont heureux de disputer ce genre de rencontres, car ce sont des matches très importants dans une saison.”
Pour le PSG, la quête d'un troisième sacre national de rang passera en partie par un nouveau succès à Geoffroy-Guichard. En face, les coéquipiers de Stéphane Ruffier y voient, dixit Christophe Galtier, l'occasion de réussir “un exploit” avec un groupe amoindri par les blessures (Bayal Sall, Monnet-Paquet, Cohade) et les indisponibilités liées à la CAN (Pogba, Gradel, Diomandé). “Nous allons nous battre avec nos armes. Nous allons nous accrocher. C'est la réalité actuelle mais je ne suis ni pessimiste, ni inquiet. Nous avons 40 points au compteur. Nous n'avons pas à trembler.” Dans la peau légitime de l'outsider, Saint-Etienne se dit qu'il a moins à perdre que Paris.
