Comme prévu, la FIFA a publié son “Global Transfert Market”. Ce rapport annuel permet de mettre en avant bon nombre de statistiques liées aux transferts qui se sont déroulés durant l'année précédente.
L'argent circule encore plus. Alors que bon nombre de clubs professionnels ont dû resserrer les boulons sur le plan financier, afin d'éviter de se trouver dans une situation dangereuse voire critique, le rapport de la FIFA nous apprend que pas moins de 13.090 transferts internationaux ont eu lieu en 2014. Cela représente une augmentation de 2,9% par rapport à 2013. L'âge moyen des footballeurs transférés, à l'échelle planétaire, était de 25 ans et 6 mois. Sur le plan financier, toutes ces transactions ont généré environ 3,6 milliards d'euros (2,1% d'augmentation).
A la surprise générale, ou presque, c'est le… Brésil qui a été le pays le plus actif du marché des transferts avec 646 transferts entrants et 689 sortants. En revanche, personne ne sera étonné d'apprendre que ce sont nos amis anglais qui ont dépensé le plus d'argent avec 1,03 milliard déboursés. Dans le sens inverse, c'est l'Espagne qui a tiré son épingle du jeu. Les clubs espagnols ont récupéré, au total, pas moins de 586 millions. Au rayon des “intermédiaires de clubs”, autrement dit en grande partie les agents, il faut retenir que ces derniers ont perçu environ 207,5 millions, soit une augmentation conséquente de 8,2% en l'espace d'un an !
Rappelons que le “Global Transfert Market” est en vigueur depuis l'année 2007 mais que le système international de régulation des transferts (ITMS) est seulement devenu obligatoire en octobre 2010. Désormais, la FIFA a la possibilité de mieux contrôler ce type d'opérations financières parfois opaques. Objectif avoué : “la crédibilité de tout le système des transferts et l'intégrité du football en général”.