Lors du prochain mercato estival, le board de Manchester United va frapper fort afin de s'attacher les services d'un goleador prolifique. Les Red Devils ont déjà quelques noms en tête.
“El Tigre” n'a pas convaincu Van Gaal. Depuis qu'il a posé ses valises à Manchester United, dans le cadre d'un prêt jusqu'en juin 2015, Radamel Falcao n'a pas réussi à s'imposer chez les Red Devils. Bien souvent, l'international colombien doit se contenter d'être sur le banc ou, au mieux, d'être remplacé en cours de jeu. S'il n'arrive pas à faire vraiment parler la poudre avant la fin de la saison, alors le joueur qui appartient à Monaco ne restera sûrement pas à Old Trafford. En effet, les Mancuniens, qui ont déjà déboursé 10 millions pour valider son prêt payant, ne lèveront sûrement pas son option d'achat dont le montant est de l'ordre de 55 millions d'euros.
“El Tigre” pourrait alors retourner à l'ASM avant, sans doute, de rejoindre une autre écurie huppée. Le Real Madrid songerait à le recruter pour qu'il concurrence Karim Benzema. Le départ de Radamel Falcao obligerait forcément les dirigeants de MU à recruter un autre buteur réputé pour épauler le duo Rooney-Van Persie. Selon la presse britannique, trois noms ressortiraient du lot actuellement. Autrement dit, ceux d'Edinson Cavani (PSG, 17 buts inscrits cette saison), de Robert Lewandowski (Bayern Munich, 12 réalisations) et Paulo Dybala (Palerme, 12 buts). Visiblement, le manager mancunien, Louis van Gaal, aurait déjà une préférence.
En clair, il serait enchanté de pouvoir s'appuyer sur “El Matador” qui navigue entre deux eaux au Parc des Princes. Les supporters et les observateurs ne lui font aucun cadeau et tournent, il faut bien le dire, très vite leur veste en fonction des matches. Critiqué ou adulé, Edinson Cavani commence franchement à en avoir ras-le-bol. Après avoir marqué le but égalisateur contre Chelsea, en 8e de finale aller de la Ligue des champions (1-1), “El Matador” n'avait pas hésité à faire un geste aux spectateurs. Ce dernier voulait leur faire savoir qu'il n'avait pas oublié leurs critiques, parfois virulentes, et/ou qu'ils feraient mieux de réfléchir à deux fois avant de le pointer du doigt.