Vainqueur mercredi soir sur le terrain d'Arsenal (3-1), en huitième de finale aller de la Ligue des champions, Monaco a pris une grosse option pour la qualification en quarts de finale. Malgré ce résultat favorable, l'ASM franchira-t-elle l'obstacle londonien après le retour prévu le 17 mars prochain à Louis-II ? L'avis de la rédaction.
OUI, l'ASM a clairement fait le plus dur.
Loin d'être favori dans cette double confrontation contre Arsenal, Monaco a pourtant frappé un grand coup en s'imposant à l'Emirates Stadium sur le score de 3-1. Face à des Gunners il faut le reconnaître bien décevants, le club monégasque a réalisé sa meilleure partition de la saison. Et selon moi, sa qualification pour les quarts de finale de cette C1 ne fait aucun doute. Déjà, la formation de Leonardo Jardim possède 98,2 % de chance de passer et cette statistique suffit à lui offrir le plein de confiance avant le retour. Vu son niveau de performance hier et les soucis rencontrés par l'équipe londonienne dans tous les secteurs de jeu, une inversion de la tendance d'ici trois semaines me semble difficile à envisager, même si Arsenal tentera son va-tout. En conférence de presse, Arsène Wenger était d'ailleurs assez défaitiste, presque résigné par le déroulement de la rencontre et l'issue de ce huitième de finale. En résumé, je ne vois pas l'ASM passer à côté de son sujet à Louis-II en encaissant trois buts sans en inscrire un seul, tant son assise défensive est impressionnante. (Camille Fischbach)
OUI, les Monégasques ont un avantage considérable.
En gagnant sur le score de 3 buts 1 contre Arsenal, qui plus est à l'extérieur à l'Emirates Stadium, les joueurs de Monaco ont quasiment validé leur ticket pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Puisque l'entraîneur Leonardo Jardim fait tout pour s'appuyer sur une défense imperméable, ou presque, on voit mal comment les Gunners pourraient gagner par trois buts d'écart au Stade Louis II. Au sein des rangs de l'ASM, on trouve beaucoup de joueurs expérimentés (Toulalan, Moutinho, Berbatov…) qui mettront sûrement en garde leurs coéquipiers contre un excès de confiance. S'ils font preuve d'autant d’opiniâtreté (pressing, duels…) et d'appétit offensif, via des contres destructeurs, les Monégasques franchiront sans trembler ce tour. (Vincent Bogard)
