Le Bayern doit fournir un effort pour sortir le Shakhtar

Incapable de l'emporter au match aller (0-0), le Bayern Munich doit venir à bout du Shakhtar Donetsk en huitième de finale retour de la Ligue des champions, mercredi soir à l'Allianz Arena. Le club allemand a beau partir avec la faveur des pronostics, il lui faudra se méfier de la formation ukrainienne.

Bayern Munich-Shakhtar Donetsk

S'il se dit “optimiste” quant aux chances de qualification du Bayern Munich, Josep Guardiola tenait à se mettre sous pression avant le huitième de finale retour de la Ligue des champions face au Shakhtar Donetsk. “Je suis encore jeune, mais je sais très bien ce qu'il se passerait si nous ne parvenions pas à nous qualifier pour le tour suivant. Je suis l'entraîneur d'un très grand club et je sais que ce serait un problème majeur si nous ne parvenons pas à nous qualifier pour les quarts de finale, les demi-finales ou même la finale.” Trois semaines après un décevant 0-0 en Ukraine, le champion d'Allemagne n'a effectivement pas le droit à l'erreur sous peine de lendemains qui déchantent.

Candidat à la victoire finale, le Bayern Munich part tout de même avec la faveur des pronostics, puisque 66 % des équipes se sont qualifiées après avoir décroché le 0-0 à l'extérieur. Et le vécu du groupe est tel qu'une défaite constituerait un coup de tonnerre sur le Vieux Continent. Mais tous, à l'image de Franck Ribéry, ne veulent “pas prendre à la légère” cette rencontre. “Bien sûr que l'on a de bonnes chances car on joue à la maison. On est peut-être meilleur que le Shakhtar mais en Ligue des champions rien n'est facile. Tout le monde sait que le Shakhtar a d'excellents joueurs. Il ne faut pas croire qu'on va gagner 3-0“, poursuivait le milieu de terrain français, attendu sur le flanc gauche.

Machine de guerre en Bundesliga (66 buts marqués, onze points d'avance sur le deuxième Wolfsburg), le Bayern Munich doit passer à la vitesse supérieure en C1. Privé de Xabi Alonso (suspendu), Thiago Alcantara, Javi Martinez et Philipp Lahm, le champion d'Europe 2013 devra contenir la fougue des Douglas Costa et Luiz Adriano, meilleur buteur de la Ligue des champions avec neuf buts, pour franchir ce solide obstacle. Mais quand on s'appelle le Bayern Munich et que l'on prétend à remporter l'épreuve chaque année, une contre-performance est tout simplement interdite. La magie du football fait qu'elle reste possible.

Camille Fischbach
Diplômé en journalisme sportif à l'ESJ Paris, passé par plusieurs rédactions (Foot365, Sport.fr, Foot Marseille, Daily Mercato), je travaille exclusivement sur Top Mercato depuis plus de dix ans. Fan de l'AS Saint-Etienne, de retour en Ligue 1 après deux saisons de purgatoire, et de Pierre-Emerick Aubameyang, j'apporte mon sérieux et mon professionnalisme à un site en pleine expansion.