Sous le feu des critiques depuis qu'il a été filmé en train de rire brièvement lors de la minute de silence consacrée aux victimes du conflit israélo-palestinien et au professeur assassiné vendredi à Arras avant la rencontre Pays-Bas-France, Jean-Clair Todibo est sorti du silence.

Avant le passage de Mike Maignan et Didier Deschamps ce lundi en conférence de presse, le défenseur de l'OGC Nice est venu s'expliquer devant les médias. Dans une volonté d'apaisement, Todibo a tenu à répondre à ceux qui se sont déchaînés sur les réseaux sociaux sans connaître les raisons de ce fou rire. “J'ai tenu à m'exprimer par rapport à l'ampleur que la situation prend. L'interprétation de la situation est assez folle. Je ne pense pas être un garçon irrespectueux vis-à-vis de ces choses-là. J'ai eu un rire nerveux mais en aucun cas je me moquais de la situation actuelle”, a expliqué l'international français avant d'apporter une précision. “Le contexte était assez particulier, dans les tribunes on était au milieu des supporters adverses. Certains ont fait certaines blagues et j'ai eu un rire nerveux. En aucun cas, je me moquais de la situation”, a-t-il poursuivi.

“Ma mère travaille à l'éducation nationale”

Visiblement très affecté par l'ampleur de la polémique, le joueur niçois espère que cette mise au point permettra d'apaiser les choses. “Je suis touché car ça entache l'éducation que ma mère m'a donnée. Il faut savoir que ma mère travaille à l'éducation nationale, ça aurait pu lui arriver”, a-t-il précisé. Didier Deschamps n'a pas échappé à une question sur le sujet dans la foulée. “C'était son souhait de pouvoir s'exprimer. Ça a pris des ampleurs importantes, il est touché de par ce qui a suivi cette attitude. Il s'est excusé auprès de moi, ce n'est pas une attitude à avoir dans ce moment-là (…) Ce n'est pas la meilleure situation mais il reste à disposition, comme les autres joueurs, pour demain”, a confié le sélectionneur des Bleus à la veille du match amical contre l'Écosse.