OM : une offre de rachat acceptée par McCourt ?

Ces dernières semaines, les rumeurs autour d'une possible vente de l'Olympique de Marseille par Frank McCourt ont refait surface dans les médias. Il est souvent difficile de démêler le vrai du faux.

Frank McCourt ne restera pas éternellement dans la cité phocéenne. Après avoir racheté le club pour la somme de 45 millions d'euros à la famille Louis-Dreyfus en août 2016, le propriétaire américain, qui a souvent réinjecté des fonds dans les caisses et perd donc chaque année de l'argent avec l'OM, semble ouvert à l'idée de vendre le club, mais pas à n'importe quel prix. En effet, ces derniers mois, plusieurs rumeurs évoquaient le fait que le natif de Boston attendait pas moins de 600 millions d'euros pour lâcher l'Olympique de Marseille.

Une somme qui a sans doute refroidi plusieurs acheteurs potentiels, même si on imagine qu'en coulisses, le prix demandé était sans doute moins élevé. Dernièrement, le compte X Édition Marseille a fait de nouvelles révélations, expliquant qu'une offre de rachat avait été acceptée durant l'été. Le montant ? 438 millions d'euros.

Enfin la bonne ou encore une énième rumeur infondée ?

En juin 2023, une offre globale de 438 millions d’euros a été transmise à Frank McCourt. Une somme apte à le satisfaire. Il a acheté l’Olympique de Marseille 45 millions d’euros, c’est donc une belle plus-value. À minorer, puisqu’il a perdu chaque saison beaucoup d’argent à l’OM. Il ne reste que des détails, des ajustements à régler en attendant l’officialisation de ce bouleversement total pour l’OM et le football français“, écrit notamment le compte X.

Il est évidemment très difficile de mesurer la véracité d'une telle rumeur, même si on imagine que des discussions ont forcément eu lieu sur la question d'une possible vente depuis que ces “informations” ont surgi dans la presse, initié notamment par Thibaut Vézirian. Une chose est sûre, rien ne devrait bouger de manière officielle avant l'été prochain.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.