Défait sur la pelouse de l’Olympique de Marseille (3-1), l’AEK Athènes a perdu son fauteuil de leader du Groupe B d’Europa League jeudi soir.
Vainqueur à Brighton en ouverture de la campagne européenne et après un match nul face à l’Ajax Amsterdam, l’AEK Athènes se déplaçait en Provence dans la peau du leader de la poule. Au terme d’un match globalement bien maîtrisé par l’OM, les Grecs sont repartis bredouilles du stade Vélodrome.
Assez peu inspirés dans le jeu, les hommes de Matias Almeyda étaient tout de même parvenus à revenir au score peu après le retour des vestiaires. C’était sans compter sur l’erreur grossière de leur gardien Cican Stankovic, auteur d’une passe complètement ratée, puis d’une faute dans la surface sur Vitinha, qui lui a valu un carton rouge.
“Après le premier pénalty, le match a changé”
En conférence de presse, l’entraîneur argentin a pointé du doigt l’arbitrage de Daniel Stefanski, qui a notamment accordé deux penaltys aux Olympiens : “Je veux analyser le match plus que l'arbitrage, même si les faits de jeu ont changé la partie, estime l’ancien joueur de l’Inter Milan. Je garde les premières minutes de la deuxième période, qui ont été très bonnes. L'OM ne nous était pas vraiment supérieur et le match était sous contrôle. Mais après le premier penalty, le match a changé. Le deuxième a ensuite mis fin au match. Il faut continuer, féliciter l'adversaire. Nous sommes une équipe, les erreurs arrivent et concernent toute l'équipe. On reste dans la course, rien n'est fait et on est prêts à se battre.”
Premier du groupe avec cinq points après cette victoire, les Phocéens iront à Athènes dans quinze jours pour tenter de faire un pas vers la qualification. Avant cela, les hommes de Gennaro Gattuso auront deux rencontres importantes à négocier face à l’Olympique Lyonnais dimanche et contre le LOSC le week-end prochain.
