OM – Mavuba : “Ce qui est inquiétant, c’est…”

Les semaines passent et l'Olympique de Marseille ne parvient pas à décoller au classement. Face au LOSC, les hommes de Gennaro Gattuso ont concédé le nul au stade Vélodrome (0-0).

Au coup de sifflet final, des huées sont descendues des travées du stade Vélodrome après cette opposition tactique, mais pas franchement emballante à suivre entre Marseillais et Lillois. Un mécontentement logique selon Gennaro Gattuso, comme il l'a confié après la rencontre : “Je suis content de la prestation, mais je comprends la déception du public. On est des professionnels bien payés. Donc je respecte le public qui paie son billet. Ça m'est déjà arrivé d'être sifflé et il y a une seule solution : réagir et travailler.

Si tout n'est évidemment pas à jeter, l'OM fait malgré tout du surplace et reste même sur une seule victoire lors des sept derniers matchs de Ligue 1. Un rendement évidemment insuffisant pour les Phocéens, comme l'a souligné Rio Mavuba dans Téléfoot ce dimanche.

“Le podium s'éloigne au fil des journées”

Je pense qu'il faut quand même avoir un peu d'inquiétude, estime l'ancien joueur lillois. Le coach est mieux placé que nous, mais l'OM a besoin de vite gagner des matchs. L'objectif c'est d'être sur le podium en fin de saison et là le podium s'éloigne au fil des journées.

Pour l'ex-international français, c'est notamment le secteur offensif qui pose problème : “Ce qui est inquiétant, c'est l'animation offensive. La saison dernière, quand les attaquants ne marquaient pas, et je pense aussi à Alexis Sanchez qui a mis quelques buts, il y avait les défenseurs qui marquaient, se remémore-t-il. Je pense à Tavares, qui est parti, à Mbemba, à Gigot. Ça débloquait les situations. Aujourd'hui l'OM est en manque de ça.

Durant cette rencontre, Pierre-Emerick Aubameyang a notamment reçu une bronca au moment de quitter ses partenaires à vingt minutes de la fin du match. Le Gabonais est pointé du doigt pour son manque d'efficacité.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.