Un Bleu lâche ses vérités sur ce qui le “dérange un peu”…

Dernièrement, le débat sur le calendrier surchargé des joueurs internationaux a beaucoup fait réagir. D'autant plus que les blessures s'enchaînent. Rien qu'en équipe de France, Eduardo Camavinga et Warren Zaïre-Emery sont désormais sur le flanc après la trêve internationale.

Même si Luis Enrique “ne veut pas rentrer dans cette polémique“, comme il le confiait encore hier en conférence de presse, d'autres joueurs n'hésitent pas à dénoncer un calendrier trop chargé qui, naturellement, augmente le risque de blessures pour les joueurs. La dernière trêve internationale a d'ailleurs été particulièrement marquée par ce phénomène. Outre les joueurs français, des joueurs comme Erling Haaland, Gavi ou encore Rodrygo sont revenus en club avec de sérieux pépins physiques.

Interrogé sur le sujet dans l'émission Clique sur Canal+, Jules Koundé a dénoncé le rythme effréné des rencontres, à l'image de la sortie d'Aurélien Tchouameni au mois d'octobre. Le défenseur du FC Barcelone  a le sentiment que les joueurs ne sont pas écoutés.

“Un rythme qui est de plus en plus dangereux”

Le rythme est devenu de plus en plus soutenu, a confié l'international français. Et ce qui me dérange un peu, c'est que quand on fait ce genre de constats qui sont des faits, on joue plus, on entend souvent les mêmes rengaines qui disent que ‘oui, mais avant on jouait aussi' alors que ce n'est pas forcément vrai qu'il y avait autant de matchs. Je pense que l'on va dans un rythme qui est de plus en plus dangereux. On voit qu'il y a de plus en plus de blessures graves. Notamment avec cette trêve où il y a énormément de joueurs qui se sont blessés. Avec l'avancée de la médecine, ce sont des blessures dont on revient bien. Mais il y a aussi des joueurs qui en reviennent moins bien et après cela crée des faiblesses dans ton corps.

Malheureusement, ni la FIFA ni l'UEFA ne semblent enclins à réduire le nombre de matchs dans une saison. Il suffit de voir le nouveau format de la Coupe du monde et celui de la Ligue des Champions.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.