Mercato - Nice : Un club prêt à relancer Atal ?

Condamné à 10 mois de prison avec sursis et 45 000€ d'amende, Youcef Atal est toujours écarté du groupe de l'OGC Nice jusqu'à nouvel ordre.

Souvent sur le flanc en raison des blessures depuis le début de sa carrière, Youcef Atal est désormais écarté pour des raisons judiciaires, après avoir été condamné par le tribunal correctionnel pour provocation à la haine raciale. Sans surprise, l'international algérien est à l'écart du groupe niçois. Interrogé sur l'avenir du latéral, le dirigeant Florian Ghisolfi avait préféré botter en touche. “Aujourd'hui, rien n’est acté. Il y aura d’abord une décision de justice le 3 janvier, puis la Coupe d'Afrique des nations. La suite, on verra, mais aujourd’hui il est sous contrat“, avait-il expliqué.

On imagine que le club envisage tout de même de s'en séparer et pourquoi pas dès le mercato hivernal. D'après les informations recueillies par nos confrères de Foot Mercato, Youcef Atal dispose déjà d'une touche en dehors de l'Hexagone.

Direction la Turquie pour Atal ?

En effet, le média explique que Besiktas serait intéressé par les services de l'Algérien. Le club stambouliote a fait le ménage dans son effectif et recherche un latéral droit pour la deuxième partie de saison. Quatrième de Süper Lig, Besiktas s'est rapproché des places européennes, mais compte toujours 15 points de retard sur la Ligue des Champions. Les deux premières places sont occupées par Fenerbahçe et Galatasaray.

En attendant de retrouver les terrains en club, Youcef Atal pourra se dégourdir les jambes lors de la prochaine Coupe d'Afrique des Nations puisque le joueur de 27 ans a été retenu par Djamel Belmadi en sélection algérienne. “J’ai reçu beaucoup de messages du peuple algérien. Ça m’a donné de la force. Je ne suis pas inquiet, car je n’ai rien fait de grave. Je voulais juste être solidaire avec le peuple palestinien“, a-t-il lâché en arrivant en Algérie.

Son aventure à Nice semble en tout cas toucher à sa fin.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.