La direction du Stade Brestois est sortie du silence sur la volonté du Stade Rennais de s'attacher les services de son milieu de terrain Pierre Lees-Melou.

Tombeur dimanche dernier de Montpellier (2-0), dans le cadre de la 18e journée de Ligue 1, Brest réalise jusque-là une saison 2023-2024 exceptionnelle. S'il est encore trop tôt pour dire que le SB29 se porte candidat à une qualification européenne, le club breton doit d'abord résister à ce mercato hivernal, susceptible d'être marqué par le départ de plusieurs cadres de l'effectif entraîné par Eric Roy.

Parmi les candidats à une possible vente d'ici le 31 janvier, Lilian Brassier. En fin de contrat en juin 2025, le défenseur central figure sur les tablettes de l'AS Monaco et du Milan AC. Par la voix de son président, Denis Le Saint, la formation finistérienne a ouvert la porte à un transfert du roc de 24 ans. En revanche, le club basé à Francis-Le Blé ne compte pas se séparer du milieu de terrain Pierre Lees-Melou.

“Il est normal que ça puisse faire réfléchir”

Comme relayé par nos soins, le Stade Rennais songeait au trentenaire pour remplacer numériquement le Serbe Nemanja Matic. Mais les Bretons ont décidé de rembarrer le SRFC, si bien que le club d'Ille-et-Vilaine va finalement s'attacher les services d'Azor Matusiwa, le milieu de terrain néerlandais de Reims. Dans un entretien au quotidien L'Equipe, le directeur sportif du Stade Brestois, Grégory Lorenzi, est sorti du silence sur le refus du club de lâcher l'ancien Niçois, apparu à 18 reprises toutes compétitions confondues depuis le début de la saison 2023-2024.

“C'était une volonté de le conserver, le président (Denis Le Saint) l'avait dit. Il était aussi important de clarifier notre position avec lui. Même si Pierre a toujours dit qu'il était bien à Brest, quand on reçoit quelque chose d'exceptionnel, il est normal que ça puisse faire réfléchir, que ça puisse perturber. C'est humain. On a compris sa position mais on a aussi été très clair. À Brest, le projet sportif tourne autour de Pierre Lees-Melou, on ne voulait pas rentrer dans des négociations, et on n'a jamais fait de contre-proposition à la première offre de Rennes. Le président est resté ferme.”