L'Olympique de Marseille n'a fait qu'une bouchée de Villarreal (4-0), jeudi au Vélodrome, en huitième de finale aller de la Ligue Europa. Une énorme performance pour un club français plus vue depuis des lustres, mais pas de quoi s'enflammer pour Jean-Louis Gasset.
On n'arrête plus l'OM de Jean-Louis Gasset. Nommé le 20 février dernier entraîneur par intérim en lieu et place de l'Italien Gennaro Gattuso, l'homme de 70 ans poursuit son sans-faute avec les coéquipiers d'Iliman Ndiaye, larges vainqueurs jeudi soir des Espagnols de Villarreal en huitième de finale aller de la Ligue Europa (4-0), à l'Orange Vélodrome.
Une première depuis le PSG !
Tombeurs de la bande de Marcelino sur un but de Jordan Veretout (23e), un csc de Yerson Mosquera (28e) et un doublé de l'inévitable Pierre-Emerick Aubameyang (42e sur penalty, 59e), bien aidés aussi par l'expulsion d'Alberto Moreno (62e), les Marseillais ont réalisé sur la scène européenne une performance plus vue depuis plusieurs années pour un club français. Voir une formation de Ligue 1 s'imposer avec quatre buts d'écart en Coupe d'Europe contre une écurie espagnole, il fallait remonter à une prestation similaire du Paris Saint-Germain pour y trouver trace…
"J'ai vu Pepe Reina avancé et je me suis dit…" 😅
Auteur d'un doublé ce soir, Pierre-Emerick Aubameyang assure avoir voulu tirer sur son 2e but ! L'attaquant gabonais revient sur l'excellente prestation marseillaise. ⚽️#OMVCF | #UEL pic.twitter.com/OL1yPagRzB
— CANAL+ Foot (@CanalplusFoot) March 7, 2024
“4-0, parfois ça ne suffit pas”
L'Olympique de Marseille a signé une première depuis le 14 février 2017 et le fameux 4-0 des Franciliens contre le FC Barcelone, au Parc des Princes, en huitième de finale aller de la Ligue des champions. Et faut-il vraiment rappeler que malgré cette démonstration face aux Blaugrana, le Paris Saint-Germain alors entraîné par Unai Emery subissait au retour une “remontada” entrée dans l'histoire (1-6).
Sans citer la déroute du rival parisien, le technicien marseillais est resté prudent sur la qualification de ses troupes, en conférence de presse. “On a pris une option. Il y a un match retour, qu’il faut gérer. On a vu des renversements. 4-0, parfois ça ne suffit pas, je suis bien placé pour le savoir. Je peux vous le certifier et on vient de me le rappeler encore. On garde les pieds sur terre. On fait bien notre travail. Il faut qu’on continue.”