Daniel Riolo s'en est pris de manière très véhémente à Luis Enrique, l'entraîneur du Paris Saint-Germain.

Pilier de l'émission de RMC L'After foot, le journaliste de 53 ans n'a pas sa langue dans sa poche. Particulièrement offensif, l'éditorialiste s'est récemment embrouillé avec l'attaquant marseillais Faris Moumbagna, jusqu'à le menacer, ou a traité de “pipe“ son coéquipier Azzedine Ounahi. Pas focalisé uniquement sur l'OM, le compagnon de la chroniqueuse de TPMP Géraldine Maillet a également ciblé des Parisiens, comme Bradley Barcola, ou de façon plus régulière le coach du leader de la Ligue 1.

Dernièrement, l'Espagnol de 53 ans a dévoilé son retour sur Twitch. L'entraîneur, passé par le Barça et l'AS Roma, avait pris pour habitude de s'exprimer directement avec le public, par ce biais, durant la Coupe du monde 2022. Une nouvelle qui a déplu à Daniel Riolo. Sur RMC, le journaliste a fait part de son agacement face à l'attitude du coach : “Quand Luis Enrique parle aux gens, on a l'impression que c'est tous des merdes en face. (…) Le Twitch durant la Coupe du monde ? Effectivement, ça avait été une grande réussite, on s'en souvient. Je comprends bien le but, ok très bien. Encore une fois, il a absolument le droit de mépriser notre profession, ce n'est pas un problème.”

Riolo se rebiffe

Or, Daniel Riolo voit ici une contradiction : “Les droits TV, ce sont des médias. (…) Une partie de sa fiche de paie est remplie par les médias, donc quand il se fout de notre gueule, je veux bien accepter sans problème qu'il nous méprise, sauf qu'il y a juste deux réalités à rappeler. C'est un peu comme tous ces comédiens qui dans divers festivals chient sur Canal et (Vincent) Bolloré, compagnie, et ensuite acceptent tous les financements de cette chaîne pour tourner des films. Juste, à un moment, il faut accepter les choses et être à peu près cohérent. Juste, de temps en temps, ferme ta gueule”.

Une sortie violente, qui rappelle que la relation entre Luis Enrique et les médias dans leur ensemble est effectivement assez mauvaise.