L'entraîneur de l'AS Saint-Etienne, Olivier Dall'Oglio, a lâché une bombe sur sa situation avec le club forézien, en lice pour un retour en Ligue 1.
Invaincu lors des six dernières journées, remonté à la troisième place du classement à deux points du deuxième Angers, en balade à Bastia avant la trêve internationale, Saint-Etienne lancera ce samedi sa dernière ligne droite de la saison sur la pelouse de Valenciennes, dernier en route vers le National et désormais obnubilé par sa demi-finale de Coupe de France contre l'Olympique Lyonnais.
Avant cette rencontre dans le Nord qui ouvrira la 30e journée de Ligue 2, Olivier Dall'Oglio a accordé une interview à nos confrères du Progrès. L'occasion pour le technicien forézien de se montrer ferme sur l'état d'esprit affiché par les partenaires de Gautier Larsonneur. Comme relayé par nos soins, le successeur sur le banc de Laurent Batlles a expliqué que certains membres de son effectif ne croyaient plus en un retour parmi l'élite, un scénario qui n'est aujourd'hui plus hypothétique mais qui devient une forte probabilité.
“Si on me demande de rester…”
Parmi les autres sujets évoqués par l'ancien manager de Montpellier, nommé en décembre dernier et au bilan comptable plus que flatteur – 7 victoires en 12 matchs – celui de son avenir à court terme du côté de Geoffroy-Guichard. Engagé avec les Stéphanois jusqu'en fin de saison, avec une option de douze mois supplémentaires en cas de Ligue 1, le coach de 59 ans n'est pas obnubilé par la montée. Olivier Dall'Oglio n'exclut d'ailleurs pas de poursuivre l'aventure même en cas de présence en Ligue 2, la saison prochaine.
“Il y a beaucoup d’incertitudes au club. Mais si on me laisse le choix, oui bien sûr. Je suis dans un projet qui me plaît. Il y a la vente, la montée ou pas… Plein de choses vont arriver, mais si on me demande de rester, oui. Pour moi, c’est un honneur d’être à Saint-Étienne. Il y a tout qui va avec, tout est démesuré quelque part. Quand on me dit le nombre d’associations de supporters à travers le monde, c’est impressionnant. À Montpellier, je me suis fait arrêter deux fois par des supporters de l’ASSE. Je sais que je pourrais me déplacer dans le monde entier, j’aurais toujours des supporters autour de moi.” Voilà un message qui a le mérite de la clarté, même s'il sera plus facile pour les deux parties de continuer main dans la main avec la Ligue 1 au bout du chemin.