“Rien dans le cerveau”, une légende française de Chelsea tire à balles réelles !

Chelsea poursuit sa saison sans saveur. Samedi après-midi, les Blues, pourtant en supériorité numérique, ont concédé le nul à domicile contre Burnley dans le cadre de la 30ème journée de Premier League (2-2).

Cette année encore, Chelsea va boucler une saison bien triste malgré les investissements colossaux réalisés par Todd Boehly, le nouveau propriétaire, depuis plus d'un an. À huit matchs de la clôture de la saison, les hommes de Mauricio Pochettino occupent la 11ème place. “Tous les week-ends, c’est la même histoire. On se tue nous-mêmes chaque semaine. On doit s’améliorer en tant que joueurs, on doit être bien plus réguliers“, expliquait notamment Cole Palmer, auteur d'un doublé, après la rencontre.

Chez nos confrères d'ESPN, l'ancien défenseur de Chelsea, qui a pris part à 200 matchs entre 1996 et 2001, Frank Leboeuf, n'a pas mâché ses mots pour évoquer la situation dans laquelle se trouve son ancienne club.

“Injuste pour les gens qui aiment ce club”

Le propriétaire en a d'abord pris pour son grade. “Désolé, mais les membres du conseil d'administration ont détruit ce club. Comment reconstruire cela ? Je ne sais pas, ça va prendre beaucoup de temps”, a estimé le champion du monde 98.

Avant de s'en prendre également aux joueurs : “Ils n'ont pas d’endurance, rien dans le cœur et rien dans le cerveau, a-t-il lancé. Ils ne savent pas quoi faire. Tant que vous n'avez pas des gens sur qui compter, c'est-à-dire des joueurs expérimentés, vous ne pouvez rien construire. C'est ce à quoi on est confronté quand on essaie de construire une équipe d'académie. C'est un manque de professionnalisme et c'est injuste pour les gens qui aiment ce club. À dix contre onze, Burnley aurait dû gagner le match.

Après avoir bouclé la saison 2022-2023 à la 12ème place, les Blues sont en train de vivre une saison similaire. Tout ça, en ayant presque atteint le milliard d'euros de dépenses en trois mercatos.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.