Jérôme Rothen a pris un coup derrière la tête après la défaite du Paris Saint-Germain face au FC Barcelone, au Parc des Princes.

Les critiques pleuvent sur le Paris Saint-Germain. En France, plusieurs anciens internationaux français s'en sont notamment pris à l'attaquant français Kylian Mbappé. Allumé par la presse espagnole, le joueur de 25 ans l'a également été par les anciens Marseillais Samir Nasri et Christophe Dugarry.

Sur les ondes de RMC, un autre consultant a sorti la sulfateuse contre le club de la capitale, précisément contre deux piliers de l'effectif de Luis Enrique très décevants contre les protégés de Xavi. Sans surprise, l'ex-milieu de terrain offensif francilien charge à son tour la star tricolore mais également le gardien de but italien Gianluigi Donnarumma, coupable sur deux des trois buts barcelonais.

“Je ne comprends pas pourquoi…”

L'homme de 46 ans va même très loin dans son analyse de la prestation du duo. “Avant le match, j’était très positif par rapport à ce que je voyais, et j’ai été trahi par le gardien et le meilleur joueur de l’équipe Kylian Mbappé. Mais la trahison vient plus du style du Paris Saint-Germain, et comment tu appréhendes les grands rendez-vous.”

Au-delà de ces deux cas individuels, Jérôme Rothen a cerné le problème majeur des Parisiens. “Tout le monde est unanime au sein du club pour dire qu’il y a de la sérénité et de l’affection entre eux. Et il y a un entraîneur où quasiment tous les joueurs adhèrent à ce projet ambitieux, parfois même compliqué à comprendre. Mais je reste persuadé que ces matches-là se jouent aussi d’un point de vue mental. Tu joues un match à domicile avec un public au rendez-vous et une ambiance de malade. Les gens n’attendaient que ça. Ça se répète à Paris et c’est là que je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas le supplément d’âme, pourquoi il n’y a pas l’envie de se transcender beaucoup plus, et je ne parle pas du collectif mais individuellement. Pourquoi tu ne fais pas plus d’efforts qu’à l’accoutumée, pourquoi au premier coup dur les gars regardent leurs pompes. Sur ces matches-là, tu dois te servir du public.”