OM : “Il était dégouté”, les révélations étonnantes d’un cadre sur Aubameyang

Meilleur buteur de l'histoire de l'Europa League, Pierre-Emerick Aubameyang sera l'atout offensif n°1 de l'Olympique de Marseille pour renverser la vapeur face au Benfica ce jeudi soir.

Depuis l'arrivée de Jean-Louis Gasset sur le banc marseillais, Pierre-Emerick Aubameyang a inscrit 10 buts en 10 matchs. De son propre aveu, l'attaquant gabonais a repris confiance sous les ordres du coach de 70 ans. En conférence de presse, l'entraîneur olympien a expliqué comment il parvenait à mettre en valeur sa star. “On connaît sa position préférentielle. Il sait qu'il peut se marier avec un pivot, soit avec un dribbleur, soit quelqu'un qui décroche. Il est malléable. Il sait qu’il va de l’axe à la gauche. Il faut lui laisser une certaine liberté parce que dans le geste décisif il est irremplaçable“, a-t-il confié.

Une fin de saison en boulet de canon qui contraste avec des débuts assez poussifs. Une période durant laquelle le natif de Laval était régulièrement pris à partie par le public marseillais. Son coéquipier Leonardo Balerdi est revenu sur la manière dont Aubameyang était parvenu à inverser la tendance au fil des mois.

“C'est un exemple au travail, c'est un mec incroyable”

Bien sûr qu'il était dégoûté au début de saison car il avait besoin de buts, a reconnu le défenseur central argentin face aux médias. Il a toujours été positif, il a travaillé. C'est un exemple au travail, c'est un mec incroyable. Sur la saison qu'il fait, c'est un joueur magnifique et c'est un exemple pour nous.

L'ex-joueur de Boca Juniors a également donné les clés de la rencontre face au Benfica. “On a envie de jouer cette demi-finale. Je pense que ce match on doit le jouer pendant les 90 minutes. Il faudra être attentifs car ce type de matchs se gagne sur les détails. On doit commencer fort, faire sentir qu'on est là et qu'on veut gagner.

Les Phocéens devront s'appuyer sur la dernière demi-heure réalisée sur la pelouse de l'Estadio da Luz jeudi dernier.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.