Grâce à sa victoire face au Benfica en quart de finale jeudi soir (1-0, 4-2 tab), l'Olympique de Marseille sera au rendez-vous des demi-finales de l'Europa League. De quoi égayer la fin de saison des supporters, mais également des joueurs.
Face à une équipe du Benfica qui n'avait plus été éliminé par un club français depuis plus de 40 ans et avec seulement 14 joueurs professionnels dans le groupe, l'OM est tout de même parvenu à renverser la double confrontation dans un stade Vélodrome bouillant. Durant la rencontre, Jean-Louis Gasset a dû composer avec la sortie de Chancel Mbemba à la mi-temps, mais aussi les énormes crampes de Jordan Veretout. Deux minots ont même fait leur grande première, faute de solutions sur le banc.
Malgré ses différents couacs, les Olympiens ont trouvé les ressources pour arracher leur qualification. De passage en zone mixte, Amine Harit a également reconnu que le groupe avait dû composer avec des impondérables.
“Rien qui va, mais au final y'a tout qui va”
“Y'a rien qui va, mais au final y'a tout qui va, a lancé l'international marocain dans un sourire. Non franchement, y'a tout qui va de travers. Même nous de temps en temps on comprend pas. Y'a des choses qui nous tombent dessus, on doit faire avec, mais comme je l'ai dit c'est ce qui crée la force d'un groupe. Beaucoup de gens ne nous voyaient pas passer par rapport à ce qu'on a pu vivre en championnat ces dernières semaines, à la récente défaite face à Villarreal aussi. Il y en a beaucoup qui nous voyaient sortir ce soir et c'est une très très belle réponse à tout le monde qu'on en voyait.”
EXTRAORDINAIRE 🩵🌋🔥 pic.twitter.com/kRZJGDPo3j
— Amine Harit (@Amine_000) April 18, 2024
Dès dimanche, les Phocéens seront de retour sur le pont avec un déplacement périlleux à Toulouse. Neuvième de Ligue 1, l'OM chasse toujours les six premières places.
