Bordeaux : dans l’œil du cyclone, Riera cash sur son avenir !

En plus des piètres résultats, le coach des Girondins de Bordeaux, Albert Riera, est dans la tourmente après avoir été accusé d'avoir giflé un joueur de l'AS Saint-Etienne ce week-end (2-1). L'entraîneur espagnol était présent en conférence de presse en marge de la réception de Dunkerque ce mardi.

A cinq journées de la clôture du championnat, les Girondins de Bordeaux pointent à une triste (et inquiétante) 14ème place de Ligue 2. Le club au scapulaire ne compte que six points d'avance sur Troyes, premier relégable. Naturellement, l'ambiance est un peu pesante en Gironde, d'autant plus que les Ultramarines ont appelé à boycotter le début du match face à Dunkerque mardi. Albert Riera assure que les joueurs ont à cœur de réagir. “Les joueurs sont biens. Hier, c’était difficile, mais on s’est expliqué, a-t-il avoué. La compréhension du jeu est, pour moi, la chose la plus importante. On doit connaître le plan. On sait où sont nos problèmes, on sait où sont nos points forts. Et demain, on va essayer de trouver les points faibles de l’adversaire et faire ce que l’on fait bien du mieux possible.

L'ancien joueur de Liverpool n'a pas échappé à une question sur son avenir et a expliqué ne pas se soucier des bruits extérieurs.

“Il y a un président qui décide si je suis fait ou non pour ce poste”

Je ne suis pas le plus important ici, ce sont les joueurs qui sont sur le terrain, a lancé l'entraîneur bordelais. Je suis là pour organiser le plan de jeu, je suis responsable de cela et c’est plus facile d’aller contre une personne que contre 25, c’est normal, c’est pareil partout. Je n’ai pas de pression parce que je suis dans une profession que j’adore. J’ai toujours la même énergie, la même passion, parce que j’adore ce que je fais. Tout le reste, ce n’est pas de mon ressort. Il y a un président qui décide si je suis fait ou non pour ce poste. Moi je continue à remplir mon rôle, c’est-à-dire essayer de préparer ce groupe de joueurs au mieux pour gagner des matchs.

Les Girondins n'ont remporté qu'un seul de leur sept derniers matchs de Ligue 2.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.