Présent ce lundi au micro de Rothen S'Enflamme, Christophe Dugarry n'a pas retenu ses coups au moment de donner son avis sur Faris Moumbagna. L'attaquant de l'Olympique de Marseille a pourtant été plutôt décisif ces derniers temps.
Pour Faris Moumbagna, les derniers jours ont sans doute été remplis d'émotion. Par deux fois en effet, le Camerounais s'est transformé en héros des supporters de l'OM. Jeudi dernier, le joueur de 23 ans a d'abord fait exploser le Vélodrome en ouvrant le score contre Benfica en quart de finale d'Europa League, un but qui s'est évidemment révélé décisif dans la qualification des Marseillais pour le dernier carré de la compétition.
Dimanche, c'est sur la pelouse de Toulouse que l'avant-centre a encore joué les pompiers de service. Auteur d'un retourné acrobatique, Faris Moumbagna a arraché le point du match nul (2-2) dans les ultimes instants du temps additionnel. Si ces deux actions décisives ont sans doute fait grimper la côte de popularité du numéro 14 de l'OM aux abords du Vieux Port, ce n'est pas le cas pour Christophe Dugarry.
“Comment ce mec fait pour jouer en pro ?”
Au micro de Rothen S'Enflamme, le champion du monde 1998 ne s'est pas montré du tout conquis par le talent de l'ex-pensionnaire du Bodo/Glimt. “Il va peser sur les défenses. C'est un sacré athlète mais le football ça se joue dans les pieds, ça ne se joue pas que dans les muscles ou dans les jambes. Il a montré de telles limites techniques que c'est presque étonnant de voir qu'un joueur avec aussi peu de qualités techniques puisse jouer en Ligue 1“, a ainsi démontré l'ancienne star des Girondins avant de poursuivre dans le même esprit : “On a vu des choses, ça pique les yeux ! Il y a des mecs qui n'ont jamais joué en pro, ou même en Ligue 1, Ligue 2 ou en National, ils doivent se dire : ‘mais comment ce mec fait pour jouer en pro ?' Il doit avoir des qualités, pour l'instant il n'a pas pu les montrer. Mais s'il est là, c'est qu'il doit quand même avoir quelque chose.” Comme ses dernières prestations tendent à le prouver.
